-
Le temps des puissances financières africaines est venu
-
L’AIF, une plateforme stratégique pour dynamiser les investissements et stimuler la croissance économique en Afrique
-
Douanes : Plus de 76 MMDH de recettes à fin octobre dernier
-
Maroc : Le déficit budgétaire à 40,5 MMDH à fin octobre
-
Pêche côtière et artisanale : Hausse de 6% de la valeur des produits commercialisés à fin octobre (ONP)
Lors de cette rencontre tenue sous le thème "de la CAN 2023 en Côte d'voire à la CAN 2025 au Maroc : Comment agir sur l'empreinte carbone des grands évènements sportifs en Afrique ?", les intervenants ont souligné que la coopération serait essentielle pour mettre en œuvre des politiques et des initiatives concrètes visant à promouvoir les énergies propres, à encourager l'adoption de pratiques durables dans divers secteurs industriels et à sensibiliser aux enjeux environnementaux.
A cette occasion, le vice-président général de la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (FENELEC), Mounir Souiza, a affirmé que "les relations entre le Maroc et la Côte d'Ivoire représentent un partenariat dynamique, caractérisé par des échanges nourris en expertise, d’où l’impérativité d'approfondir nos relations, notamment en matière de décarbonation".
Face aux défis environnementaux actuels, il est crucial pour les deux nations de travailler de concert afin de développer des solutions innovantes et durables visant à réduire les émissions de carbone et à promouvoir une économie plus respectueuse de l'environnement, a-t-il expliqué, ajoutant que cette rencontre offre l'opportunité de discuter de l'expérience de la Côte d'Ivoire en matière d'accueil des grands événements sportifs.
"Cette discussion revêt une importance particulière étant donné que le Maroc accueillera la Coupe d'Afrique des Nations en 2025 et la Coupe du Monde en 2030. Nous pourrons ainsi bénéficier des enseignements tirés par la Côte d'Ivoire pour garantir le succès de ces événements à venir", a-t-il dit.
Pour sa part, rapporte la MAP, le vice-président de la Fédération Ivoirienne des Petites et Moyennes Entreprises (FIPME), Dago Serikpa, a souligné que la maitrise de la gestion énergétique est fondamentale pour le bon fonctionnement de toutes les autres activités et facettes de l'économie.
"C'est dans ce contexte que cette opportunité de dialogue et d'échange revêt une signification particulière. Le Maroc témoigne d'une croissance notable, notamment dans le secteur des entreprises, et il est essentiel que nous unissions nos forces pour explorer les opportunités de collaboration qui s'offrent à nous", a-t-il poursuivi.
Dans ce même sillage, le président de l’Association des Acteurs et Entreprises pour la Transition Bas Carbone et de Services Eco Energétiques, Edi Boraud, a relevé qu’afin de contribuer efficacement à la lutte contre les changements climatiques, la préservation de la biodiversité et la lutte contre la désertification, il est essentiel de promouvoir l'éducation environnementale (écocitoyenneté), d'organiser des manifestations promotionnelles écologiques, et de développer des projets bas carbone.
M. Boraud a par ailleurs appelé à promouvoir l'éco-exemplarité en encourageant les entreprises, les institutions et les individus à adopter des pratiques exemplaires en matière de durabilité environnementale.
Décarboner les grands évènements africains et plus largement ceux sportifs s’inscrit dans le respect de l'Accord de Paris sur le climat de 2015 et des Contributions Déterminées au niveau National (CDN), a-t-il fait valoir.
De son côté, le directeur général de l’Institut de formation professionnelle aux métiers des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (IFMEREE), Amine El Mosalami, a rappelé que la stratégie énergétique du Maroc repose sur trois piliers majeurs, à savoir les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique et l'intégration régionale.
Avec des capacités dans le domaine des énergies renouvelables parmi les meilleures au monde, le Maroc dispose d'atouts indéniables pour la transition énergétique, avec une expertise développée sur une quinzaine d'années dans ce domaine, a souligné M. El Mosalami, notant que l'offre Maroc de hydrogène vert représente une autre initiative majeure, avec la mobilisation de terrains et d'infrastructures pour développer cette filière prometteuse.
Dans le secteur des transports, responsable de 29% des émissions au Maroc, des mesures publiques sont mises en place pour encourager la mobilité verte, notamment à travers le développement des transports en commun et la promotion des véhicules électriques et hybrides, a-t-il soulevé.
Ce forum a également été l'occasion d'organiser des rencontres d'affaires B2B entre les opérateurs marocains et ivoiriens afin de permettre aux entreprises des deux pays de se rencontrer, d'échanger, et d'explorer de nouvelles opportunités de partenariat et de collaboration.