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Yasmine Hasnaoui, doctorante-chercheuse aux Etats-Unis, est tombée de haut, le jour où elle a été confrontée au refus catégorique exprimé par bon nombre de ses étudiants, lorsqu’elle leur a demandé de se rendre au Maroc, dans le cadre d’un travail de terrain, censé les rapprocher un peu plus de la culture nord-africaine, l’objet même de la discipline qu’elle leur enseigne. Une dizaine d’années plus tard, Yasmine Hasnaoui a obtenu un doctorat en langue anglaise, sur la politique étrangère algérienne et l’affaire du Sahara, à l’Université Mohammed V de Rabat. Une information révélée par notre confrère d’Al Ittihad Al Ichtiraki, Jalal Goundali, suite à un entretien que lui a accordé Yamine Hasnaoui.
Le lien entre ces deux évènements, la native de Casablanca l’a établi en faisant preuve d’une persévérance sans limite, d’une détermination inébranlable, et d’un sens de la justice prégnant. Elle est mue d’une grande volonté de rétablir la vérité. Mais, pourquoi s’engager dans une telle quête ? «La plupart de mes étudiants avaient une fausse image sur le Maroc», répond-elle dans un entretien accordé il y a quelques mois à la MAP. Pour elle, cette réalité déformée était insupportable. Un crève-cœur qui l’a poussée à enquêter sans relâche. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ses conclusions ont été sans appel.
«Les étudiants sont souvent victimes de la propagande mensongère du lobby pro-Polisario », se désole-t-elle.
Il y a près de quinze ans, quand Yasmine Hasnaoui a décidé de s’envoler pour les Etats-Unis, à la recherche d’un savoir qu’elle chérit tant, savoir qui lui a d’ailleurs valu de devenir enseignante dans de nombreuses universités américaines et membre de l’Agence internationale pour le développement, elle n’imaginait certainement pas qu’elle serait confrontée à une telle situation.
«Au début de ma carrière professionnelle, je me suis fixée pour mission d’enseigner la culture marocaine ainsi que la culture du Moyen-Orient », révéla-t-elle, avant d’ajouter: « Ensuite, j’ai décidé de mettre au-devant de mes préoccupations la défense de notre première cause nationale, surtout après avoir pris conscience que les étudiants sont souvent victimes de la propagande mensongère du lobby pro-Polisario».
Se sentant investie d’une mission, Yasmine Hasnaoui a commencé par investir plusieurs bibliothèques américaines des documents dont le contenu tord le cou à la propagande du lobby pro-Polisario. En parallèle, elle a également été à l’initiative de plusieurs conférences et autres publications dans la sphère médiatique américaine. Objectif: Prêcher la bonne parole et sensibiliser l’opinion publique internationale sur la première cause nationale. Une volonté corroborée par son intégration de plusieurs institutions et ONG de défense des droits de l’Homme dont Amnesty International. Et ce n’est pas tout. En 2008, Yasmine Hasnaoui a pris la décision de revenir sur ses pas, en traversant l’Atlantique. Direction: le Maroc. Un voyage qui lui a permis, au bout de nombreux entretiens et échanges avec la population, de collecter un ensemble de données concrètes et de livres témoignant du développement et des avancées majeures qu’ont connus les provinces du Sud du Royaume, impulsés par l’Etat, respectueux des droits économiques, sociaux et environnementaux des citoyens. Soit une réalité aux antipodes de celle véhiculée auprès des étudiants universitaires américains.
Parmi les éléments récoltés par la doctorante, il y avait des documents qui traitaient de la culture hassanie. Des contre-preuves mettant la lumière sur les multiples et profondes réformes entamées dans les quatre coins du Royaume et dans les provinces du Sud en particulier. Toutes ces découvertes ont été fructifiées par Yasmine Hasnaoui, en les incluant dans ses programmes d’enseignement universitaire. Une décision prise dans l’espoir d’encourager les étudiants américains à visiter le Maroc et ainsi, modifier en profondeur les fausses idées répandues par les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume.
Consciente de l’importance du renforcement des axes de plaidoyer à l’étranger, Yasmine Hasnaoui a pareillement contribué à la création, en 2009, d’une association d’amitié maroco-américaine. Association dont la mission principale est le renforcement de la communication entre le Royaume et les Etats-Unis. «Aux USA, il y a plus d’une vingtaine d’associations marocaines actives dans la promotion des relations maroco-américaines. Une aubaine, d’autant plus que le Maroc a évolué à pas de géant dans tous les secteurs et place désormais le développement durable au centre de ses préoccupations », se réjouissait-elle.
Prédestinée à l’excellence, Yasmine Hasnaoui n’a pas fait dans l’incomplet en réalisant sa thèse de doctorat. Avec minutie, elle a déconstruit la politique extérieure menée par le gouvernement algérien au sujet du Sahara marocain, pour mieux l’appréhender, l’analyser puis la contrer dans les universités américaines qu’elle fréquente. Et avec
succès.
Le lien entre ces deux évènements, la native de Casablanca l’a établi en faisant preuve d’une persévérance sans limite, d’une détermination inébranlable, et d’un sens de la justice prégnant. Elle est mue d’une grande volonté de rétablir la vérité. Mais, pourquoi s’engager dans une telle quête ? «La plupart de mes étudiants avaient une fausse image sur le Maroc», répond-elle dans un entretien accordé il y a quelques mois à la MAP. Pour elle, cette réalité déformée était insupportable. Un crève-cœur qui l’a poussée à enquêter sans relâche. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ses conclusions ont été sans appel.
«Les étudiants sont souvent victimes de la propagande mensongère du lobby pro-Polisario », se désole-t-elle.
Il y a près de quinze ans, quand Yasmine Hasnaoui a décidé de s’envoler pour les Etats-Unis, à la recherche d’un savoir qu’elle chérit tant, savoir qui lui a d’ailleurs valu de devenir enseignante dans de nombreuses universités américaines et membre de l’Agence internationale pour le développement, elle n’imaginait certainement pas qu’elle serait confrontée à une telle situation.
«Au début de ma carrière professionnelle, je me suis fixée pour mission d’enseigner la culture marocaine ainsi que la culture du Moyen-Orient », révéla-t-elle, avant d’ajouter: « Ensuite, j’ai décidé de mettre au-devant de mes préoccupations la défense de notre première cause nationale, surtout après avoir pris conscience que les étudiants sont souvent victimes de la propagande mensongère du lobby pro-Polisario».
Se sentant investie d’une mission, Yasmine Hasnaoui a commencé par investir plusieurs bibliothèques américaines des documents dont le contenu tord le cou à la propagande du lobby pro-Polisario. En parallèle, elle a également été à l’initiative de plusieurs conférences et autres publications dans la sphère médiatique américaine. Objectif: Prêcher la bonne parole et sensibiliser l’opinion publique internationale sur la première cause nationale. Une volonté corroborée par son intégration de plusieurs institutions et ONG de défense des droits de l’Homme dont Amnesty International. Et ce n’est pas tout. En 2008, Yasmine Hasnaoui a pris la décision de revenir sur ses pas, en traversant l’Atlantique. Direction: le Maroc. Un voyage qui lui a permis, au bout de nombreux entretiens et échanges avec la population, de collecter un ensemble de données concrètes et de livres témoignant du développement et des avancées majeures qu’ont connus les provinces du Sud du Royaume, impulsés par l’Etat, respectueux des droits économiques, sociaux et environnementaux des citoyens. Soit une réalité aux antipodes de celle véhiculée auprès des étudiants universitaires américains.
Parmi les éléments récoltés par la doctorante, il y avait des documents qui traitaient de la culture hassanie. Des contre-preuves mettant la lumière sur les multiples et profondes réformes entamées dans les quatre coins du Royaume et dans les provinces du Sud en particulier. Toutes ces découvertes ont été fructifiées par Yasmine Hasnaoui, en les incluant dans ses programmes d’enseignement universitaire. Une décision prise dans l’espoir d’encourager les étudiants américains à visiter le Maroc et ainsi, modifier en profondeur les fausses idées répandues par les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume.
Consciente de l’importance du renforcement des axes de plaidoyer à l’étranger, Yasmine Hasnaoui a pareillement contribué à la création, en 2009, d’une association d’amitié maroco-américaine. Association dont la mission principale est le renforcement de la communication entre le Royaume et les Etats-Unis. «Aux USA, il y a plus d’une vingtaine d’associations marocaines actives dans la promotion des relations maroco-américaines. Une aubaine, d’autant plus que le Maroc a évolué à pas de géant dans tous les secteurs et place désormais le développement durable au centre de ses préoccupations », se réjouissait-elle.
Prédestinée à l’excellence, Yasmine Hasnaoui n’a pas fait dans l’incomplet en réalisant sa thèse de doctorat. Avec minutie, elle a déconstruit la politique extérieure menée par le gouvernement algérien au sujet du Sahara marocain, pour mieux l’appréhender, l’analyser puis la contrer dans les universités américaines qu’elle fréquente. Et avec
succès.