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Avec un passeport qui campe à une dérisoire 80ème place dans le classement des passeports les plus puissants ou les moins puissants, c’est selon, et ce pour la troisième année consécutive, les Marocains seront très impactés par cette hausse loin d’être dérisoire. Et cela ne risque pas de les réjouir, surtout qu’ils sont loin d’être satisfaits des conditions et des procédures de demande. Dans notre article du jeudi 23 mai 2019, nous vous relations le courroux des demandeurs du précieux sésame, excédés par des délais d’attente trop longs, une liste interminable de documents à fournir, un accueil qui serait indigne et donc des frais de dossier élevés. Sans oublier qu’en cas de rejet, les demandeurs de visa n’ont le droit ni à une motivation du refus, ni à la restitution des frais de dossier. Autant dire que l’obtention du visa Schengen ressemble de plus en plus à un chemin de croix.
En vérité, le tableau n’est pas tout noir. Et encore moins tout blanc. Au fait, le Conseil de l’Union européenne n’a pas uniquement augmenté les frais de dossier, il a également acté des procédures plus souples. Par exemple, les voyageurs pourront déposer leur demande jusqu'à 6 mois avant le voyage prévu (9 mois pour les marins), au lieu des 3 mois actuels et, dans la plupart des cas, directement de leur pays de résidence. Le cas échéant, ils peuvent également remplir et signer leurs demandes électroniquement.
S’agissant des visas à entrées multiples, ils auront une durée de validité plus longue. Une mesure rendue possible grâce à l’introduction de règles obligatoires communes. Autrement dit, les voyageurs fréquents ayant des antécédents de visa positifs peuvent recevoir un visa à entrées multiples avec une durée de validité augmentant progressivement de 1 à 5 ans maximum. Résultat : une économie de temps et d’argent pour les demandeurs et les Etats membres. Cela dit, les conditions d’entrée des voyageurs seront vérifiées de manière approfondie et répétée dans tous les cas.
Enfin, il est à noter que parmi les modifications voulues par la Commission européenne, il y a l’évaluation régulière de la coopération des pays tiers en matière de réadmission. Dans le cas où elle s’avère insatisfaisante, «la Commission proposera au Conseil d’adopter une décision d’exécution appliquant des mesures restrictives spécifiques en la matière liées au traitement et, par la suite, aux droits de visa», prévient l’Union européenne. Dans le cas contraire, elle sera évidemment récompensée. «S’il s’avère qu’un pays coopère en matière de réadmission, la Commission pourra proposer au Conseil d’assouplir les conditions d’octroi du précieux sésame pour les voyageurs, en réduisant les droits de visa et le délai à statuer sur les demandes de visa, ou encore en allongeant la durée de validité des visas à entrées multiples», avait indiqué le Conseil de l’UE dans son communiqué.