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Né en 1938 à Fès, Mohamed Guessous avait, dés le début des années 50, effectué des études au Canada puis aux Etats-Unis avant de revenir au Maroc où il a enseigné à l’Université Mohammed V de Rabat.
Dans une déclaration à la presse, ce sociologue et grand militant du parti de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) dont il fut membre du bureau politique, s’est dit “très ému” par cet hommage qui “constitue une reconnaissance de la pensée sociologique et de la recherche scientifique” mobilisées au service du citoyen au Maroc et dans le monde arabo-musulman.
Il a exprimé, également, sa fierté quant à l’intérêt porté aux intellectuels marocains, appelant à encourager ce genre d’initiatives.
Intervenant lors de l’ouverture de ce forum, organisé par la très jeune “Association des amis de la sociologie de Tétouan”, Mohamed Guessous, auteur notamment de l’ouvrage “les défis de la pensée sociologique au Maroc” a dressé un bref bilan de la sociologie au Maroc depuis les années 70, se disant convaincu que “le défi a été relevé” dans ce domaine aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif.
Il a indiqué que le Maroc compte plus de 5.000 licenciés dont 150 à 200 détenteurs de doctorats, ce qui est une prouesse dans la mesure où la sociologie était, à une certaine époque, perçue comme une filière des “fous et d’agitateurs”.
Il a saisi cette occasion pour laisser une sorte de “testament” aux jeunes étudiants et chercheurs pour qu’ils reprennent le flambeau, les exhortant ainsi à élaborer une étude sur la profession de sociologue afin de suivre le parcours de tous les diplômés dans cette discipline et “connaître leur sort”.
Mohamed Guessous a également appelé à une restructuration de cette profession et à encourager l’organisation de telles rencontres en vue de mieux faire connaître la sociologie au grand public.