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La plainte était déposée par l’Ecole complémentaire irakienne suite à la décision prise par l’Académie régionale de l’éducation et de la formation de Rabat -Salé –Zemmour-Zaër en raison de la non-conformité de son système pédagogique avec les dispositions du statut de l’enseignement privé au Maroc.
Au cours de l’audience de mercredi, la défense du Département de l’éducation a fait savoir, preuve à l’appui, que la directrice Rihab Mohcine Hadi et l’école ne disposent pas la qualité requise pour déposer cette plainte.
Le Maroc a pris toutes les mesures pour garantir la poursuite de la scolarité des élèves de l’école dans de bonnes conditions, notamment celle de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation de la région Rabat- Salé -Zemmour- Zaier qui s’est chargée de les placer dans trois établissements scolaires de la capitale.
D’un autre côté, l’avocat de Rihab Mohcine qui a contesté l’illégalité de la fermeture de l’Ecole irakienne, a présenté à la présidence plusieurs correspondances et notes échangées de façon régulière entre les deux parties, ce qui confirme que le ministère de l’Education nationale reconnaît cet établissement ainsi que sa direction.
La défense de la directrice a présenté également devant le tribunal administratif de Rabat une copie d’une convention bilatérale de coopération culturelle et scientifique entre le Maroc et l’Irak signée en 1976, date de l’ouverture de cette école.
Depuis la fermeture de l’Ecole complémentaire, le corps enseignant, les membres de l’administration et les employés qui sont au nombre de 50 personnes de nationalités marocaine, irakienne et jordanienne et française se trouvent au chômage.
A rappeler que l’Ecole irakienne était fermée après une plainte déposée, le 3 mars dernier, auprès des services de la police marocaine contre la directrice de cet établissement, par un ressortissant irakien suite au renvoi de trois de ses enfants pour motif confessionnel et exploitation de l’école pour propagation d’un rite religieux déterminé, a indiqué un communiqué du ministère de l’Education nationale.
Sur cette base, le Département de tutelle a chargé une commission pédagogique de s’assurer de la conformité du système pédagogique adopté dans cet établissement avec celui en vigueur dans les établissements éducatifs nationaux.
Après deux jours d’enquête au sein de l’Ecole irakienne, la commission a conclu que “le système pédagogique suivi par l’établissement est contraire aux dispositions de la loi 06-00 portant statut de l’enseignement privé dans le Royaume du Maroc”. Suite à cette conclusion, il a été décidé la fermeture de l’école précitée à partir du samedi 21 mars 2009.