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Huit jours après l’annonce de son départ du Bayern en juin, Van Gaal, 59 ans, tient l’occasion de montrer qu’il est bien, comme il le croit en son for intérieur, l’un des meilleurs entraîneurs d’Europe.
La Ligue des champions a un rôle majeur dans sa carrière: c’est grâce à la prestigieuse compétition européenne remportée à la surprise générale avec l’Ajax Amsterdam en 1995 qu’il se fait un nom.
La saison dernière, il ramène le Bayern au sommet du football européen en le conduisant pour la première fois depuis son sacre de 2001 en finale de la C1 où ses joueurs s’inclinent 2 à 0 face à l’Inter de Jose Mourinho.
La campagne européenne 2010-11 était partie sur des bonnes bases, avec un record de points en phase de poules (15) et une victoire (1-0) sur le terrain de l’Inter à l’aller le 23 février.
Depuis, le Bayern a été éliminé de la Coupe d’Allemagne. Pire, le champion en titre, déjà distancé par Dortmund, s’est effondré en Bundesliga au point de compromettre sa qualification directe pour la Ligue des champions 2011-12 dont la finale aura lieu dans son stade.
Pied de nez. “Le Bayern fait partie de l’histoire de la Ligue des champions, pas de l’Europa League”, a admis le Néerlandais qui s’est vu notifier lundi dernier par ses dirigeants qu’il n’irait pas au bout de son contrat.
“Il faut tout faire pour que ce club dispute cette compétition la saison prochaine”, a-t-il poursuivi.
Si ses dirigeants sont focalisés sur la 2e place du Championnat, l’orgueilleux Van Gaal, rassuré par la démonstration de son équipe devant Hambourg (6-0) samedi, a une autre idée derrière la tête: remporter le trophée et partir la tête haute avec cette sortie en forme de pied de nez comme il les affectionne.
“Je suis venu au Bayern, car c’est un club de calibre. J’aime sa culture et elle me convient, j’aime ses supporteurs qui m’aiment aussi. Je suis triste de ne pas pouvoir poursuivre mon travail”, a-t-il lancé, défiant, vendredi lors de sa première apparition publique depuis qu’il a reçu son préavis de licenciement.
Van Gaal, passé notamment par l’Ajax et le FC Barcelone avant de rejoindre le Bayern en 2009, a deux mois pour trouver un nouvel employeur, même s’il réfléchit à “prendre une année sabbatique”.
Il n’a jamais fait mystère de son ambition de participer à une phase finale d’un Euro et/ou d’une Coupe du monde aux commandes d’une grande sélection pour effacer son cinglant échec à la tête des Pays-Bas (2000-02).
“Malheureusement, personne ne m’a encore appelé depuis lundi”, a-t-il lâché, mi-cabotin, mi-sérieux.