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C’est d’ailleurs sous cette optique et dans le cadre des prochaines échéances en juin prochain, que le Centre de développement de la région de Tensift (CDRT) compte organiser la première Université du printemps à la province d’Al Haouz pour discuter des questions afférentes aux élections.
Prévue du 1er au 3 avril à Aghbalou (Commune d’Ourika), cette manifestation a choisi pour thème central « Citoyenneté et participation des jeunes aux élections ». L’objectif ultime étant d’encourager les jeunes à exercer l’un de leurs droits civiques les plus fondamentaux à savoir la participation aux élections et à la gestion de la chose publique.
Fruit d’une étroite collaboration entre des intervenants d’horizons divers, la première Université du printemps d’Al Haouz est organisée avec le concours de l’Académie de l’éducation et de formation de la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz, l’Université Cadi Ayyad de Marrakech (UCAM), l’Ambassade de France au Maroc, la Fondation allemande Friedrich Newman, et la province d’Al Haouz.
Elle est conçue de manière à servir d’espace de concertation et de dialogue entre les jeunes participants, sans préjugés ni prise de position.
Le choix du thème de cette première édition émane essentiellement du contexte actuel : les préparatifs à l’organisation du prochain scrutin communal, mais aussi la volonté du Centre en sa qualité d’association d’utilité publique, de contribuer à l’encadrement et à la sensibilisation des jeunes en tant que force agissante au sein de la société.
Le CDRT vise à travers cette université, à inciter les jeunes à faire montre de civisme et de citoyenneté, en s’acquittant au mieux d’un droit fondamental et civique, à même de leur permettre d’assumer pleinement leur responsabilité, et de contribuer positivement à l’édification d’un Etat démocratique et à la réalisation du développement escompté.
Ainsi cette Université du printemps se focalise sur l’examen du positionnement des jeunes, par rapport aux élections, la participation à la gestion de la chose publique, tout en tentant d’apporter quelques éléments de réponse à la question de l’abstentionnisme des jeunes et leur non participation à la vie politique.
Il s’agit de savoir si ce comportement est dû à un manque d’intérêt de la part de cette catégorie sociale, à l’absence de motivation chez les jeunes, ou à un déficit en matière d’encadrement et de communication.
En d’autres termes, il s’agit pour les participants de tenter de savoir si ce phénomène s’explique par le sentiment des jeunes d’être marginalisés et exclus au niveau de la gestion de la chose publique, ou par l’absence d’espaces institutionnels nécessaires à une bonne communication et à un dialogue fructueux.
Pour assurer plein succès à cette manifestation, il a été procédé à la sélection de 120 jeunes universitaires (filles et garçons) âgés de 18 à 26 ans. Ces participants devront prendre part à une série d’ateliers et suivre des exposés, dont l’encadrement sera assuré par des chercheurs universitaires, des élus locaux et des experts.
Les thèmes débattus lors de cette première édition sont tous d’actualité et portent sur une série de questions, en rapport avec « la citoyenneté », « les droits de l’Homme », « la charte communale », « les techniques de communication », « les mécanismes de prise de décisions » et « la gouvernance locale ».