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Cette union, officialisée en février 1989, en présence des dirigeants des cinq pays du Maghreb, avait a priori toutes les chances de réussir pour permettre la libre circulation des personnes, des biens et des capitaux, ne fussent les malheureuses politiques qui contrarient ce rêve tant caressé par les peuples de la région.
Si le Maroc a, à maintes reprises, fourni la preuve de son attachement à cette Union, combien utile dans un monde où les alliances se multiplient, l'Algérie, en l'occurrence, a multiplié les actes qui sèment les obstacles sur la voie de l'édification de ce projet combien salvateur.
En effet, le Maroc n'a eu de cesse de placer l'objectif de construction maghrébine, prélude à l'unité arabe, au centre de ses choix stratégiques, en s'inscrivant dans une démarche positive visant la normalisation des relations avec l'Algérie.
C'est ainsi que le Royaume a annulé la procédure de visas au profit des ressortissants algériens et multiplié les appels sincères à la réouverture des frontières terrestres entre les deux pays.
De l'autre côté, c'est une attitude de mépris total de la volonté populaire qui préside aux choix opérés par ce pays, décisions prises au détriment des intérêts que les cinq pays pourraient tirer d'une intégration économique dont l'absence se traduit par un manque à gagner de 2 % de croissance par an.
Toutefois, là où le politique ne parvient pas encore à s'aligner sur les exigences d'une intégration économique porteuse de prospérité pour les peuples de la région, la coordination à d'autres niveaux et dans d'autres secteurs s'efforce de pallier cette carence.
Face au défi sécuritaire qui s'est ouvert avec l'apparition de nouveaux dangers dans le flanc sud du Maghreb, la nécessaire unification ne s'en ressent que plus fort pour faire face à des bandes qui, elles, font fi des frontières et prospèrent dans la région sahélo-saharienne.