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Près de 1.300 palettes en bois, seize fenêtres de récupération ou encore 1000 m2 de bâches de serres, maraîchères ont été collectées pour la "Villa Déchets", une maison de 76 m2 dont la construction coïncide avec la Semaine européenne de réduction des déchets.
Quelque 250 m2 de parquet ont également été récupérés sur le chantier de rénovation d'une église, et 800 caissettes de fruits feront les meubles de la villa, où dormiront en décembre les occupants qui auront remporté leurs nuitées aux enchères.
A partir de janvier, la "Villa Déchets" - qui mobilise une centaine de bénévoles chaque jour depuis plus d'un mois - sera installée définitivement dans un éco-quartier de Nantes. Un "bilan carbone" de l'opération sera alors dressé.
"Nous voulons démontrer que le recyclage n'est pas la solution à tout: même si cette villa n'aura rien coûté, elle aura nécessité beaucoup de déplacements", explique Frédéric Tabary, un architecte d'intérieur qui a porté le projet avec Yann Falquerho, un ami scénographe. "Elle sera le symbole de tout ce qui a été surconsommé."
Les deux hommes avaient déjà aménagé à Nantes il y a un an la "Villa Hamster", un "gîte urbain" au concept décalé, où les occupants peuvent courir dans une roue géante ou laper l'eau d'une fontaine, à la façon du rongeur préféré des enfants.
Ils envisagent à présent de créer une "Villa Déchets" l'an prochain à Paris, puis en 2012 à Bruxelles (Belgique) et en 2014 à New York (Etats-Unis).