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Au parti de la Rose, on est prompt à le reconnaître. Le Parti du progrès et du socialisme, le PPS, est « une formation politique très proche. » « Il n’y a plus de mur idéologique entre nous comme dans le passé. Au cours de notre réunion de mardi, nous avons eu une totale convergence dans l’analyse de la situation politique actuelle. Il est clair que nous avons les mêmes préoccupations », explique notre interlocuteur usfpéiste.
Une rencontre entre socialistes où il a été beaucoup question de la Koutla. Oui, la Koutla ne joue plus son rôle, comme dans leur passé, et aucune initiative significative n’a été prise depuis le gouvernement d’alternance. Les dirigeants des deux partis l’ont reconnu avec force tout en convenant de la nécessité « d’engager une réflexion collective pour mieux apprécier l’expérience de la Koutla et en dégager les perspectives ». « Si demain, les partis politiques concernés décident de la relancer, la Koutla du 21ème siècle ne sera certainement pas celle du 20ème siècle », soutient ce ténor de l’USFP. La réunion tenue, mardi soir, par les deux bureaux politiques de ces deux familles de gauche est-elle une rencontre de plus dans l’agenda de consultations décidé par le dernier Conseil national de l’USFP ? Absolument pas, assurent ceux et celles du Bureau politique de l’Union socialiste des forces populaires. « Une commission bipartite va être mise en place pour étudier une éventuelle coordination entre le PPS et l’USFP au Parlement. Il s’agira également de préciser quel doit être l’agenda de discussions approfondies concernant la loi sur les partis, la loi électorale, la région élargie ». Bref, un menu copieux pour préparer dans la concertation à l’horizon 2012.
Sur la question délicate, épineuse de l’unité de la gauche, l’USFP est formelle : il ne faudra pas se limiter à des déclarations de principes mais être plus concret.
D’autres réunions de l’USFP avec les composantes de la gauche, les partis de la majorité mais aussi de l’opposition –y compris le PAM et le PJD- sont à l’ordre du jour. Ainsi en a décidé, en décembre dernier, une résolution du Conseil national de cette formation politique. «Tout le monde a pris conscience du fait qu’il est aujourd’hui essentiel de donner un nouveau souffle au processus de réformes. La réponse nécessite une concertation avec tous les partis nationaux démocratiques. Il faut bien le noter, à travers tous ses contacts, l’Union socialiste des forces populaires est un parti qui a sa propre identité. Mais sa culture autant que ses préoccupations quant à l’intérêt général, lui imposent d’être ouvert au dialogue parce que nous voulons jouer un rôle comme par le passé et être à l’écoute de ceux qui partagent les mêmes valeurs que nous », conclut un Ittihadi blanchi sous le harnais.