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Azzouz El Hadri, secrétaire général du bureau national des enseignants contractuels au sein de cet Office, a déclaré que la lutte sera poursuivie avec tous les moyens légaux possibles, y compris l’éventualité d’une poursuite judiciaire. «Un recours à la justice est envisagé, mais en dernier recours», nous a-t-il confié avant de préciser que les formateurs contractuels de l’OFPPT sont prêts à intenter un procès à l’OFPPT et que leur dossier est déjà préparé. « Mais cette action n’est prévue qu’à l’issue de tous nos moyens de lutte », nous a-t-il souligné.
Par ailleurs, il a affirmé que ce dossier des enseignants contractuels sera parmi les priorités de l’UMT lors du prochain dialogue social avec le gouvernement et dans son dialogue avec l’administration de l’OFPPT.
Concernant l’actualité de lutte, le secrétaire général nous a informés que la fronde a commencé à toucher les stagiaires et leurs parents. Et que beaucoup de stagiaires sont conscients de la légitimité de leur combat et qu’ils sont prêts à les rejoindre. Le SG a saisi cet événement pour déplorer l’intervention musclée des autorités locales et la direction de l’OFPPT à Chefchaouen pour mettre fin à la grève des stagiaires solidaires de la cause de leurs formateurs.
La conférence de presse a été également une occasion pour dresser un état des lieux de la situation sociale des formateurs contractuels jugée inhumaine et injuste dans laquelle les b.a-ba des droits humains sont bafoués. L’OFPPT a l’air d’une propriété féodale où les directeurs régionaux et directeurs des établissements se comportent comme de vrais seigneurs.
A rappeler que les quelque 3000 formateurs contractuels ont toujours exercé à l’OFPPT dans une situation difficile et souvent illégale au vu du Code du travail. Si en apparence un contrat lie le formateur audit office, il n’en demeure pas moins que le formateur a été toujours lésé et privé de plusieurs droits : pas de bulletin de paie, ni d’attestation de salaire, encore moins d’un certificat de travail en bonne et due forme et la liste est longue.
Côté social, c’est le degré zéro pour cette catégorie. Ils ne peuvent contracter de prêts auprès des banques, car l’Office ne leur délivre pas les pièces exigées, de même que la cotisation de retraite n’est pas prélevée. C’est pourquoi les grévistes se disent déterminés à poursuivre leur mouvement de protestation face à la politique de l’autruche pratiquée par la direction de l’Office.