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C'est une bataille virtuelle qui bat son plein entre différents candidats et chefs de partis avec pour enjeu numéro 1: décrocher un maximum de voix parmi les internautes marocains dont le nombre avoisinerait les 20 millions.
Aucun effort n'est ainsi ménagé pour rallier les facebookers. Les médias sociaux, des arènes politiques qui ont gagné leurs titres de noblesse lors des élections organisées un peu partout dans le monde, s'imposent de facto comme un outil incontournable pour avoir un sérieux avantage.
Or, confier hasardeusement son image aux réseaux sociaux peut avoir un effet contraire et dévastateur en termes de «e-réputation», en l'absence de stratégies bien appropriées en la matière.
Pour Abdelmalek Alaoui, président du think tank «AMIE Center», cette forme de communication est une arme à double tranchant, d'où l'importance de disposer d'une politique globale en la matière.
Selon l'expert en communication d'influence, l'engouement pour les réseaux sociaux n'est pas un phénomène nouveau, les médias sociaux ayant été très convoités lors des dernières élections législatives avec des nuances en termes d'approches et de modus operandi.
Facebook est le champ de bataille le plus disputé, en ce qu'il compte le plus grand nombre d'internautes marocains parmi tous les espaces collaboratifs, souligne M. Alaoui, pour qui l'appétence des politiques pour les réseaux sociaux est bien palpable, mais reste saisonnière et partant un complément communicationnel des campagnes.
La conquête politique des réseaux sociaux n'est en effet qu'à son début. Interrogé à ce sujet, Abdelouahhab Errami, enseignant chercheur à l'ISIC, fait remarquer que contrairement à la communication traditionnelle, les campagnes virtuelles comportent des risques liés notamment à l'adaptation du discours politique à la «jeunesse d'Internet», une audience à caractère volatil dont les réactions sont imprévisibles. Certains jeunes Marocains vivent une «citoyenneté virtuelle» avec pour principale vocation la communication et non l'accès à la politique, note l'expert.
Ceci dit, il est on ne peut plus évident que de ces élections très disputées, seuls les réseaux sociaux sont assurés de sortir gagnants, car il n'est désormais pas plus facile au politique et à l'électeur de se passer du web, qu'à l'un ou l'autre de se passer des rassemblements et meetings sur le terrain.
La proportion des nouveaux candidats s'élève à 70%
La proportion des nouveaux candidats au titre des élections communales prévues le 4 septembre prochain s'est élevée à 70 % au niveau national, a-t-on appris de source proche du ministère de l'Intérieur.
Un nombre important des nouveaux candidats s'est présenté pour la première fois à cette échéance électorale, a-t-on souligné de même source.
Il est à rappeler que le nombre de candidatures déposées au titre des élections communales et régionales du 4 septembre, a atteint respectivement 130.925 et 7.588 candidatures.
Le Parquet général enregistre 218 plaintes
Un total de 218 plaintes relatives aux élections communales et régionales ont été déposées auprès des parquets généraux jusqu'à jeudi 27 août, a indiqué la commission gouvernementale du suivi des élections.
Parmi ces plaintes, 139 ont été classées, 69 sont en cours d'instruction, alors qu'il a été décidé d'engager des poursuites dans dix cas, précise un communiqué de la commission, réunie ce jeudi dans le cadre du suivi des élections communales et régionales. Celle-ci fait état d'une hausse de 90 plaintes par rapport à son dernier chiffre présenté le 25 août, date de sa précédente réunion.
Par ailleurs, la commission a indiqué qu'en ce qui concerne les plaintes déposées par les sections locales de certains partis politiques au niveau de la commune de Béni Bouayach, dans la province d'Al Hoceima, sur ce qu'elles considèrent comme des «dysfonctionnements» dans la liste électorale de ladite commune, une commission a été dépêchée sur place, le 26 août, par le ministre de l'Intérieur et le ministre de la Justice et des Libertés en leurs qualités de superviseurs de la commission gouvernementale du suivi des élections.
Après enquête et audition de toutes les parties concernées, la commission n'a constaté aucune violation des procédures juridiques régissant l'opération d'inscription sur les listes électorales, conclut le communiqué.