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Le neuroscientifique et son équipe du Mind Research Network, à Albuquerque, au Nouveau Mexique, ont rassemblé 96 criminels de sexe masculin issus de deux prisons d’Etat. Ils les ont ensuite soumis à un test d’impulsivité tout en observant leur cerveau grâce à la technique d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), explique Wired.
Le test d’impulsivité consistait pour les détenus à appuyer le plus vite possible sur un bouton dès qu’ils apercevaient la lettre X sur un écran et à ne pas appuyer sur ce bouton lorsque la lettre K apparaissait.
Le programme était truqué pour que la lettre X apparaisse 84% du temps sur l’écran, ce qui habituait les détenus à appuyer sur le bouton, explique Wired et rendait difficile l’abstention lorsque la lettre K s’affichait.
Les scientifiques ont particulièrement observé le cortex cingulaire antérieur des criminels, une région du cerveau qui contrôle l’impulsion. Selon Wired, les détenus dont l’activité du cortex cingulaire antérieur était la plus faible obtenaient les plus mauvais résultats au test.
Tous les détenus ont ensuite été suivis pendant quatre ans après leur libération de prison. Ceux dont l’activité du cortex cingulaire antérieur est la plus faible ont eu un taux de récidive 2,6 fois plus élevé que les autres pour les crimes et 4,3 fois plus élevé pour les crimes non violents, ajoute le site Nature.
Kent Kiehl estime que son travail n’est pas encore suffisamment au point pour être utilisé. Il compte étendre son étude à plusieurs autres prisons de l’Etat du Nouveau-Mexique.
Si le projet du scientifique aboutit, les prisons et polices d’Etat s’équiperont peut-être de détecteurs de récidivistes. Les autorités pourraient alors surveiller de possibles criminels sans les condamner pour un crime qu’ils n’ont pas encore commis.