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“Nous retenons tous les officiers en otage”, a affirmé un soldat rebelle cité par la chaîne ATN Bangla sous le couvert de l’anonymat.
Il n’a pas précisé le nombre d’officiers retenus.
“Nous ne les relâcherons pas tant que le gouvernement n’aura pas décrété une amnistie générale pour chacun d’entre nous, satisfait nos demandes et ordonné le retrait des militaires postés à l’extérieur du complexe”, a-t-il ajouté. “Nous détruirons tout (...) si l’armée nous attaque”, a-t-il averti.
Au moins une personne a été tuée et huit autres blessées dans une fusillade qui a éclaté au sein des Bangladesh Rifles (BDR), une unité des forces de sécurité notamment chargée de la protection des frontières et dont le quartier général est situé à Dacca, dans le quartier de Pilkhana.
Selon des sources officielles, les tirs ont coïncidé avec une réunion de hauts responsables des Bangladesh Rifles (BDR) et la rébellion semble liée à des revendications, salariales notamment, de la part des quelque 3.000 à 4.000 hommes de cette unité.
Ces sources ont également réfuté une tentative de coup d’Etat, dans un pays qui a été le théâtre de nombreux putschs depuis sa sécession du Pakistan en 1971.
“Au moins une personne est morte et huit ont été blessées, dont un soldat appartenant aux Bangladesh Rifles (unité paramilitaire, ndlr). Ils ont tous été atteints par des balles lors de la fusillade. Le défunt est un conducteur de rickshaw”, a déclaré Khadelul Islam, une infirmière de l’hôpital universitaire de Dacca. On pouvait voir de la fumée s’échapper du complexe, autour duquel un périmètre a été établi. “Il y a eu des échanges de tirs très nourris ce matin au quartier général de l’unité des Bangladesh Rifles. Nous avons entendu des tirs de mortier”, a déclaré le chef de la police locale, Nabojit Khisa.
“L’armée a été appelée en renfort. Les militaires ont commencé à se déployer sur le secteur”, a pour sa part indiqué le colonel Rezaur Rahman, chef adjoint du Bataillon d’action rapide, l’unité d’élite des forces de sécurité du Bangladesh. “Il semble qu’il s’agisse d’une mutinerie au sein des forces paramilitaires des BDR”, a indiqué un porte-parole militaire précisant que les mutins avaient “fait feu contre des hélicoptères survolant leurs casernes”.
Dans un communiqué, l’armée les a appelés à “déposer les armes et rentrer dans leurs casernes”.
“L’honorable Premier ministre (Sheikh Hasina) va s’entretenir avec vous concernant vos requêtes. Les soldats qui ne déposeraient pas les armes après cette déclaration seront poursuivis”, poursuit l’armée.
Selon la presse locale, les paramilitaires de la BDR se sont rebellés pour obtenir des hausses de salaire, des aides pour leurs repas et davantage de vacances. Ces requêtes auraient été ignorées par le chef des BDR, le général Shakil Ahmed, selon la même source.