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"Il y a les sanctions qui visaient Bachar al-Assad et les bourreaux de son régime, ces sanctions-là n'ont évidemment aucune vocation à être levées. Ensuite il y en a d'autres qui aujourd'hui entravent l'accès à l'aide humanitaire, qui empêchent le redressement du pays et celles-ci pourraient être levées rapidement", a-t-il déclaré.
"Il y en a d'autres enfin, et nous en discutons avec nos partenaires européens, qui pourraient être levées mais évidemment en fonction du rythme auquel sont prises en compte nos attentes pour la Syrie sur la sécurité", a-t-il ajouté.
L'Allemagne est également favorable à un assouplissement de certaines sanctions européennes contre la Syrie, ont indiqué mardi des sources diplomatiques à Berlin.
Washington de son côté a annoncé la semaine dernière un allègement temporaire des sanctions à l'égard de la Syrie pour "ne pas entraver" la fourniture de services essentiels.
M. Barrot et son homologue allemande Annalena Baerbock se sont rendus vendredi à Damas, où ils ont rencontré le nouveau dirigeant syrien, l'islamiste Ahmad al-Chareh.
"Nous avons demandé que la transition politique soit bien représentative de toutes les composantes de la société syrienne, et en particulier des femmes. Et je constate qu'hier il a été annoncé que le comité institué pour le dialogue national inclura des femmes. C'était une demande expresse de notre part, elle a été satisfaite", s'est-il félicité.
"Ce que j'espère c'est que la Syrie réussit. C'est tout l'enjeu de ce dialogue national qui va s'ouvrir", a-t-il dit.