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Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette rencontre, la ministre de la Solidarité, de l'Insertion Sociale et de la Famille, Aawatif Hayar, a insisté sur l'importance de la coopération intersectorielle pour la prévention de la violence.
"L'objectif est de fédérer les efforts de tous les acteurs, de la société civile aux institutions gouvernementales, en passant par les universitaires et les familles, afin de créer un environnement protecteur pour les jeunes", a-t-elle souligné.
Evoquant l'engagement du gouvernement pour la protection de l'enfance, Mme Hayar a mis en avant les multiples causes de la violence, notamment les inégalités sociales et le manque d'opportunités pour les jeunes. Elle a qualifié ce forum de "plateforme essentielle pour le dialogue et la construction d'une vision commune", rappelant le rôle essentiel des familles, des institutions éducatives et des associations dans la prévention de la violence.
La ministre a présenté à cette occasion le programme "Jisr", une initiative phare du ministère qui vise à renforcer les familles et à les outiller pour mieux accompagner leurs enfants.
"Jisr s'appuie aujourd’hui sur un réseau de 120 centres à travers le Royaume qui proposent des services d'écoute, d'orientation, de médiation familiale et de soutien à la parentalité", a-t-elle expliqué. Pour sa part, le doyen de la Faculté de Droit, Sciences économiques et sociales de Fès, Mohammed Bouzlafa, a souligné l'importance de la recherche scientifique pour comprendre les causes profondes de la violence.
"Le lancement de ce forum intervient dans une période où il est crucial d'analyser les facteurs de risque et de proposer des solutions concrètes", a-t-il expliqué, appelant à encourager la collaboration entre les différents acteurs, permettant un échange d'expertises et la mise en place d'actions concertées pour la prévention de la violence.
De son côté, le président de l'Association Citoyen de Rue, Ali Lagsab, a qualifié cette initiative de "pas important pour la protection des jeunes". M. Lagsab a souligné la nécessité d'unifier les visions et de formuler un plan d'action commune pour garantir un espace sûr et un avenir prometteur pour la jeunesse marocaine.
"Avec ce programme, nous espérons créer une dynamique positive et réduire l'impact de la violence sur le développement de nos jeunes", a-t-il déclaré, rappelant l'importance de la coordination entre les différents intervenants et la mise en place de mesures concrètes au niveau local.