-
Mastiffs mastocs: Une étude révèle un gène d'obésité canine partagé par les humains
-
Au Salvador, une rivière polluée témoin des craintes des opposants à la relance de l'exploitation minière
-
De "Loco-Motion" à "Could you be loved", le roi Charles III dévoile ses hits musicaux
-
En Chine, chiens et chats ne connaissent pas la crise
Le site d'Ashadze est le site hydrothermal le plus profond au monde. Depuis 2007, il a pu être cartographié et filmé grâce à l'utilisation du Victor 6000, un petit sous-marin missionné par le centre Ifremer de la Seyne-sur-mer.
Mais les scientifiques se sont étonnés de l'absence de "gros amas de crevettes aveugles, [et de] massifs de moules que nous observons habituellement sur tous les sites de la ride médio-Atlantique", rapporte Sciences et Avenir.
Par ailleurs, les chercheurs ont remarqué la présence inhabituelle d'anémones et de galathées (des charognards), normalement situées à la périphérie des sites hydrothermaux. L'explication viendrait de l'augmentation soudaine des courants sous-jacents qui auraient amené à créer une cheminée rejetant d'énormes quantités de poussières. La couche de particules ainsi constituée étouffe "l'ensemble de la faune chimiosynthétique présente à cet endroit, attirant ainsi les charognards", concluent les spécialistes.
Le site d'Ashadze présente donc les caractéristiques d'un écosystème en passe de mourir puisqu'un des maillons initials de la chaîne alimentaire a complètement disparu, indique l'article publié dans le Journal of the Marine Biological Association of the United Kingdom.