-
Plus de 25 millions de fidèles à la mosquée Al Haram durant les dix premiers jours du mois de Ramadan
-
Scrolling compulsif pendant Ramadan : Quand les réseaux sociaux éloignent de l'essentiel
-
Fortes pluies et chutes de neige jusqu’à samedi dans plusieurs provinces du Royaume
-
A El Jadida, les généreuses précipitations redonnent espoir aux agriculteurs
Partout dans le monde, les espaces naturels atteignent, en effet, un point de basculement. Des terres arides deviennent des déserts, des sources d’eau s’évaporent et des sols fertiles se transforment en poussière, alors que les écosystèmes vitaux sont en train de se dégrader et d'innombrables espèces sont menacées.
Selon la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, près de 40% des terres partout dans le monde sont dégradées, ce qui affecte directement près de la moitié de la population de la planète et menace environ la moitié du PIB mondial. Depuis 2000, la durée des sécheresses a augmenté de 29% et sans une action urgente, ces périodes pourraient toucher plus de trois-quarts de la population mondiale d'ici 2050.
Face à cette situation alarmante de la destruction de la nature, l’enjeu de la protection de l'environnement devient plus que jamais fondamental. C’est dans ce sens que cette Journée mondiale se veut l’occasion de mettre en lumière la manière dont chacun peut contribuer pour pouvoir restaurer les terres.
"Les gouvernements et les entreprises doivent jouer un rôle de premier plan pour réparer les dommages que l'Humanité a causés à la Terre", a déclaré le directeur adjoint de la division des écosystèmes du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), Bruno Pozzi, à l’occasion de la célébration de cette journée.
"Les individus ont également un rôle vital à jouer dans la restauration qui est cruciale pour notre avenir en tant qu'espèce", a-t-il affirmé.
Cette journée constitue aussi un appel notamment aux gouvernements à mettre en place des solutions pour lutter contre la sécheresse et la surexploitation des ressources naturelles, interpelle les industries à repenser la conception des produits et invite les acteurs du secteur agricole à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement avant que les terres ne soient endommagées de manière irréversible.
L'objectif commun est d'explorer ensemble des alternatives durables en agissant en toute urgence pour résoudre ces problèmes pressants qui sont responsables de la dégradation des terres et représentent une menace pour la santé.
Conscient de l'impact nocif de la dégradation des écosystèmes, le Maroc s'est engagé pleinement dans cette dynamique. Grâce à une prise de conscience collective des effets hautement néfastes de la sécheresse et de la désertification, un engagement inconditionnel a été pris en faveur de la restauration des écosystèmes.
Le Royaume a, depuis longtemps, consenti des efforts de lutte pour infléchir la tendance. Divers programmes et plans nationaux ont été ainsi mis en œuvre. Il s’agit, entre autres, de l’adoption du programme d'action national de lutte contre la désertification (PAN-LCD), ainsi que du programme anti-sécheresse, un programme prospectif visant la réduction de l’impact du déficit pluviométrique et de la conjoncture mondiale sur l’activité agricole.
Par Salma El Badaoui (MAP)