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dernière dimanche face à la Libye (2-1), a martelé qu'il ne "démissionnerait pas", même si "c'est
l'entraîneur qui est responsable".
Q: Comment comptez-vous convaincre la Fédération de vous maintenir?
R: "J'essaie de convaincre personne, j'essaie de faire mon boulot. J'ai commencé ce projet il y a deux ans, l'équipe ne peut pas être subitement nulle. J'ai la ferme volonté de continuer. C'est aux employeurs d'apprécier. Je demande d'analyser sereinement. C'est cette équipe qui fera la CAN-2013, l'erreur serait de tout casser, de taper sur Paul ou Pierre. Dans l'approche de la CAN, il y a des choses qu'il faut améliorer, l'erreur est humaine, mais ce n'est pas en donnant l'équipe à Mourinho, Capello ou Ferguson. Le Maroc aussi a été éliminé. Chercher la tête du ministre ou d'Amara ne sert à rien du tout. Je dirai des choses à la maison, pas ici. Quand il n'y a pas de résultat, c'est l'entraîneur qui est responsable. Je ne démissionnerai pas, c'est clair. La seule certitude que j'ai, c'est de continuer".
Quel est votre sentiment après ce match ?
"J'avais hâte que ça se termine. C'est une CAN très difficile, il y a de la déception. On a l'impression que c'étaient les mêmes matches, les mêmes scénarios, les mêmes minutes, on voyait les mêmes choses. On est mal rentrés dans le match, on a réussi à égaliser et à prendre la direction du match. On a eu des occasions, qu'on a ratées, et la fébrilité a gagné l'équipe. A la mi-temps, j'ai demandé aux gars de mettre le ballon devant pour au moins ne pas prendre de but. Mais même avec le but vide, on n'arrive pas à marquer. Une équipe qui se crée des occasions, c'est parce qu'elle joue".
Etait-ce dû à la fatigue ?
"C'est de la fatigue nerveuse. Quand on se crée des occasions et qu'on ne marque pas, il y a de la fébrilité, du doute. Les Libyens ont marqué des buts, alors que nous à deux mètres du but on n'arrive pas à marquer. On a mis cette équipe très haut, on a parlé de favori, moi j'ai toujours refusé cet habit de favori. On ne pouvait pas être favori devant la Côte d'Ivoire et le Ghana, qui ont des vécus de CAN, de Coupe du monde et de championnat des moins de 20 ans. Le point positif, c'est qu'on a appris toutes les facettes d'une CAN, on a tout vu. Cette équipe est jeune, il y avait de la charge émotionnelle avant la CAN".