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quelques-uns des 55 sièges
communaux. Les électeurs d’Agadir sont attendus dans les 342 bureaux de vote, le 12 juin prochain, pour élire leurs représentants pour les six années à venir. Tariq Kabbage, maire sortant de la commune
urbaine d’Agadir, se porte candidat à sa propre succession et promet aux Gadiris de poursuivre l’ère du changement dont il a fait son cheval de bataille, malgré une majorité poreuse depuis 2003. Intégrité, probité et transparence sont les valeurs qui font de ce «fellah du Souss»
l’homme de la situation. Réputé pour sa franchise, l’homme ne recule jamais quand il s’agit de défendre les biens publics et fait du service du citoyen sa devise.
Libération a rencontré l’homme par qui le changement est arrivé. Entretien
Libé : Vous avez été choisi pour mener la liste de l’USFP …
Tariq Kabbage : J’ai été nommé tête de liste de l’USFP pour ces élections et nous sommes entrés en campagne avec le meeting du dimanche dernier en présence du Premier secrétaire Abdelouahed Radi.
Comment avez-vous choisi les membres de votre équipe ?
C’est une équipe que nous avons formée en consultant plusieurs sensibilités locales au sein du Parti pour essayer de trouver la formule la plus équilibrée, la plus représentative des différentes parties de la ville, mais nous avons surtout opté pour des compétences qui pourront faire que notre gestion future sera plus forte qu’auparavant. Nous n’avons pas eu une équipe solide du fait que nous avons eu des alliances qui ont montré leurs limites, notamment avec ce qui relève de mon 1er vice-président. Pour gérer demain, j’ai besoin aujourd’hui d’une équipe composée d’élus de différents secteurs, des universitaires, des ingénieurs, des enseignants, des techniciens, des gens de différents profils, des jeunes, des femmes qui, chacun, de par sa sensibilité et ses compétences, pourra occuper des responsabilités qui seront les nôtres demain. Ce sera une équipe soudée, dynamique qui pourra appréhender avec beaucoup plus de force les aspects sociaux, éducatifs, entre autres.
Comment gérez-vous votre campagne ?
Nous avons commencé par un grand meeting populaire, qui constitue l’ouverture de la campagne officielle du Parti à l’échelle nationale. Nous allons distribuer des documents aux électeurs pour leur montrer ce que nous avons réalisé et ce que nous faisons pour la ville. Ce sera aussi du porte-à-porte, des campagnes d’explication, les visites dans les quartiers et des meetings d’information. Nous avons également un blog sur lequel nous mettons en ligne un certain nombre de documents et d’informations qui paraissent sur la presse. Les visiteurs ont la possibilité de s’exprimer et de dire ce qu’ils pensent de cette gestion.
Comment envisagez-vous l’après-élections ?
Ce que je peux dire d’avance, c’est que je ne ferai pas d’alliances avec ceux dont les principes fondamentaux sont divergents mais avec des élus honnêtes, intègres et ceux qui défendent les biens publics. Je serai prêt à faire des alliances avec les gens qui ont des points communs avec nous et qui partagent des valeurs identiques.
Qu’attendez-vous concrètement des habitants d’Agadir ?
Si les Gadiris considèrent que ce qui a été fait en cinq ans est important, s’ils considèrent que la ville a changé, s’ils veulent que le changement se poursuive et que ce que nous avons fait se généralise davantage dans la ville, alors ils n’ont pas de choix : ils doivent voter pour la liste que je conduis, parce que nous sommes les seuls à pouvoir nous inscrire dans la continuité. Aujourd’hui, nous ne sommes pas prêts de recommencer la même expérience avec une majorité disparate et faible. Il nous faut une majorité homogène. Les citoyens d’Agadir doivent se mobiliser pour participer le jour du vote et c’est ce vote massif qui permettra aussi d’éviter tous les détournements possibles. Le maire ne sera réélu que s’il a une forte majorité, et si je n’obtenais pas cette majorité, je considérerais que c’est un échec.