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Selon la même source, cette campagne vise également à faire connaître, de manière précoce, les maladies rhumatismales pour stopper la douleur, retarder les complications, et éviter les déformations et le handicap.
Le président de la Société marocaine de rhumatologie (SMR), Pr Abdellah EL Maghraoui, a indiqué que cette campagne constitue l'occasion pour informer le grand public sur les dernières actualités thérapeutiques et les nouvelles techniques acquises par la rhumatologie marocaine, notamment les médicaments biologiques qui ont révolutionné la prise en charge des maladies rhumatismales inflammatoires chroniques, les techniques thérapeutiques d'injections guidées sous échographie et la place de la nouvelle technique d'injection de plasma riche en plaquettes, qui permet de stimuler la régénération tissulaire des articulations, technique qui a fait ses preuves dans la pathologie du sport.
Pour sa part, le Dr Salaheddine Maaroufi, rhumatologue à Casablanca et membre de la SMR, explique que la cervicalgie, maladie rhumatismale, se manifeste par une douleur du cou qui peut s'accompagner de torticolis (raideur du cou). Elle peut irradier le long du membre supérieur avec ou sans fourmillements. Elle peut être très intense et faire souffrir le jour mais aussi la nuit, et peut s'accompagner de maux de tête, de fatigue et de vertiges.
La cervicalgie est le plus souvent due à une arthrose cervicale et/ou une hernie discale, a précisé Dr Maaroufi, cité par le communiqué du SMR.
Il a insisté sur une autre pathologie rhumatismale très mal connue au Maroc, la polyarthrite rhumatoïde (PR). Très handicapante à brève échéance, elle impacte négativement la qualité de vie et peut même augmenter le risque de mortalité, a-t-il expliqué, ajoutant que la PR compte parmi les pathologies qui ont connu d'importants progrès, en termes de prise en charge, au cours de ces dernières années. Les objectifs du traitement visent à obtenir la rémission, à prévenir la progression et à améliorer la qualité de vie des patients, a-t-il soutenu, précisant que le principal obstacle reste l'accès aux traitements car leurs coûts sont élevés.