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Le Maroc n’a pas été en reste pour marquer l’anniversaire de ce douloureux événement puisque des milliers de Marocains de toutes sensibilités venus de toutes les régions, sont sortis clamer leur solidarité avec le peuple palestinien. La marche pour Al Qods a été initiée par le Groupe d’action national de soutien à l’Irak et à la Palestine et l’Association marocaine de soutien à la lutte palestinienne (AMSLP). Elle a rassemblé toutes les tendances (associatives, politiques, syndicales…) et dénonçait à travers ses banderoles les crimes et abjections commis par Israël envers le peuple palestinien, les démolitions des habitations remplacées par l’implantation des colons et la judaïsation d’Al-Qods Acharif. Les manifestants se sont, en outre, soulevés contre le détournement de la véracité des faits d’Al-Qods par le sionisme pour s’approprier son Histoire et d’en déformer le cachet multiconfessionnel des trois religions représentatives du lieu sacré.
A cette manifestation, participaient des membres du gouvernement dont son chef Abdelilah Benkirane et le ministre de la Justice Mustapha Ramid. Les deux sommités se sont, toutes deux, fait piteusement remarquer. Le premier s’est accaparé la parole devant une assistance hétéroclite en voulant faire sienne la manifestation de solidarité avec le peuple palestinien. Il a improvisé un discours en public qui a confirmé l’idée reçue qu’un politicien était rarement un bon orateur. Quant au second, pris à partie par la foule, il a été prié de quitter la manifestation.
D’un autre côté, S.M le Roi Mohammed VI, président du Comité Al Qods, s’est dit préoccupé «au sujet des développements graves que connaît la ville d’Al-Qods, en raison de la persistance des autorités israéliennes à mettre à exécution leur plan visant à modifier le statut juridique et les caractéristiques historiques, spirituelles et humaines de cette ville sainte» et en a fait part aux dirigeants des cinq Etats membres permanents du Conseil de sécurité, au Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, Herman Van Rompuy, président du Conseil de l’Union européenne, le Pape Bénédicte XVI et à Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO.