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L'Ukraine a pris le contrôle de dizaines de localités frontalières dans la région de Koursk, dans l'ouest de la Russie, depuis qu'elle y a lancé une offensive surprise en août, et affirme qu'environ 2.000 civils vivent encore dans les zones qu'elle occupe.
L'armée russe a commencé à repousser cette offensive et a repris plusieurs localités.
Le Comité d'enquête russe, qui enquête sur les crimes majeurs, a affirmé que les troupes ukrainiennes avaient "tué au moins sept civils qui s'abritaient dans le sous-sol d'une maison" dans le village de Russkoe Porechnoye, à environ vingt kilomètres de la frontière.
Des médias d'Etat russes ont publié dans la nuit une vidéo, fournie par l'armée, montrant des troupes russes découvrant des cadavres dans un sous-sol.
L'AFP n'est pas en mesure de vérifier immédiatement ces affirmations ni la vidéo, qui montre des soldats russes dans une pièce sombre en train de retirer des couvertures et des vêtements recouvrant des corps.
L'Ukraine n'a pas réagi officiellement.
Dans une déclaration, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a accusé l'Ukraine de "massacre cannibale de civils".
La Russie et l'Ukraine s'accusent mutuellement du meurtre de civils depuis le début du conflit il y a près de trois ans.
Les forces russes sont accusées d'avoir assassiné des centaines de civils dans la ville ukrainienne de Boutcha, près de Kiev.
Les journalistes de l'AFP font partie des médias internationaux qui ont vu et photographié les corps de civils ukrainiens tués, dont certains avaient les mains liées, dans cette ville.
Moscou a rejeté les atrocités commises à Boutcha et accusé Kiev d'avoir mis en scène ces images.
Cette affirmation a été démentie par plusieurs organisations indépendantes de vérification des faits et par des médias, dont l'AFP.