-
Une délégation de sénateurs français salue l'élan de développement à Dakhla
-
Les communes de Lagouira et Bignona décident de renforcer leurs capacités institutionnelles et techniques
-
Inondations en Espagne. Fernando Grande-Marlask : Le soutien du Maroc illustre la profondeur des relations entre les deux pays
-
Nécessité d’une révision globale du secteur des médias, distribution équitable des investissements dans les régions, situation critique des ressortissants marocains au Mozambique, entre autres problématiques abordées par les deux Groupes d’opposition
-
Document coûteux, validité limitée et portée internationale modeste: Cher, trop cher passeport
Lors de cet événement qui a connu une large participation des militants de l’USFP et de représentants des différentes ONG marocaines et méditerranéennes, les débats ont porté sur la thématique « Politiques et stratégies de gestion pour une bonne gouvernance locale ».
Dans une déclaration à Libé, Rachida Benmassoud, membre du Bureau politique, a souligné que cette université est la continuité des expériences passées. Elle a également précisé qu’« avant les élections communales de 2009, une réunion et plusieurs sessions de formation avaient rassemblé des membres de l’USFP et des représentants des organisations socialistes partenaires en Espagne ». Elle ajouté que l’actuelle université devrait consolider la coopération entre l’USFP et le Parti socialiste espagnol (PSOE), et à travers ce dernier, avec d’autres partis socialistes européens.
Cette coopération devrait « renforcer la présence des partis socialistes dans la région méditerranéenne », a précisé Rachida Benmassoud, en rappelant que cette université vise également à opérationnaliser la diplomatie partisane en vue de défendre les causes nationales et en particulier la question de l’autonomie du Sahara. Mme Benmassoud a, en outre, annoncé qu’une convention a été signée entre l’USFP et le Parti socialiste espagnole dans l’objectif de renforcer leur partenariat. Signalons que cette université a donné lieu à des débats fructueux autour des questions de grande importance telles que la vision socialiste à propos de l’Union pour la Méditerranée, des flux migratoires et de la question de la femme dans la région méditerranéenne.
Concernant ce dernier volet, Imma Moraleda, responsable des femmes au Parti socialiste catalan, a précisé que la question de la participation de la femme à la politique constitue une sorte de locomotive pour le changement des sociétés dans les pays en voie de développement. Elle a également indiqué que les hommes et les femmes doivent acquérir les mêmes droits, notamment en matière d’éducation, « ce qui permet une meilleure intégration économique». Pour ce qui est de la question de la coopération méditerranéenne, Abderrahmane Lâmrani, universitaire et membre du Conseil national de l’USFP, a affirmé qu’il est temps d’œuvrer ensemble pour combler le fossé qui sépare les peuples des deux rives, ajoutant que le fait de « construire une identité méditerranéenne commune » est devenu une nécessité urgente.