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Que retenez-vous de cet échec ?
"Beaucoup de déception pour nos familles, nos supporters, le peuple sénégalais et nous-mêmes. On est mal entré dans la compétition. Contre la Zambien on a manqué d'envie, de volonté, d'agressivité, on a eu beaucoup trop de déchets. Il y avait la pression aussi contre la Guinée Equatoriale, on se devait de gagner pour espérer se qualifier. Malheureusement, on n'a pas pu prendre les trois points. Si on avait mieux entamé le premier match, cela aurait été différent. Il y avait beaucoup d'attentes, on espérait faire quelque chose dans cette compétition".
Y a-t-il eu de la suffisance de la part du Sénégal?
"On a sous-estimé l'adversaire. Il y en a pas mal qui ne couraient pas contre la Zambie. Dans leur tête, peut-être qu'ils se sont dit: +Ce n'est que la Zambie+. Moi, je sentais que ça allait être difficile, parce que j'ai eu la chance de jouer contre eux, ce sont des joueurs techniques, et on les a sous-estimés. Sous-estimer l'adversaire, c'est quelque chose qu'il ne faut jamais faire dans le foot. Peut-être aussi qu'on ne peut pas assumer le statut de favori. Je peux comprendre le fait qu'on était favoris, parce qu'on a fait de bonnes qualifications et qu'on a éliminé le Cameroun. Mais on n'a pas fait le travail nécessaire".
On vous sent en colère...
"J'étais en colère contre la Zambie. C'est une grande chance de porter le maillot du Sénégal, et quand vous ne vous donnez pas à fond, il y a de quoi être en colère. La Guinée Equatoriale n'a pas été meilleure que nous mais a été plus réaliste. Il y a de l'abattement, et beaucoup de déception".