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Son congrès national devait clôturer hier ses travaux : Le Parti de la justice et du développement recadre son actionNezha Mounir
Lundi 16 Juillet 2012
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Dès les premières heures de la journée de ce samedi 14 juillet, des vagues de personnes affluaient vers le Complexe sportif Moulay Abdallah à Rabat. On aurait pu croire que c’est une manifestation sportive qui les a attirées en masse, comme c’est le cas d’habitude. Il n’en est rien en fait. Et pour cause, le Parti de la justice et du développement (PJD) organise son 7ème congrès national sous le thème « Un partenariat efficace pour l’édification démocratique ». Les travaux s’articuleront notamment sur la révision des statuts du parti ; une obligation légale depuis l’avènement de la Constitution et la nouvelle loi des partis politiques. L’identité du nouveau secrétaire général sera connue à l’issue desdits travaux. Ce sera probablement Abdelilah Benkirane qui sera réélu, « si les choses se passent normalement, selon la ligne générale du parti», comme l’a déclaré Abdallah Baha, secrétaire général adjoint du PJD. Le Parti de la lampe a mis le paquet. Des délégations étrangères de haut niveau ont fait le déplacement. On compte parmi les invités Khaled Mechâal, chef du mouvement islamiste palestinien Hamas qui n’a pas manqué de qualifier l'expérience marocaine d’aborder "le Printemps arabe" d'"avant-gardiste", invitant les autres dirigeants à suivre la même voie pour arrêter l'effusion du sang et les conflits. Azzam Al Ahmad, membre du Fatah palestinien et Tawakul Karman, grande militante et journaliste yéménite, prix Nobel de la paix étaient également présents. Une salle archicomble, un public surchauffé, un air de grand-messe. C’est dans cette ambiance qu’est intervenue l’ouverture du congrès qui devait prendre fin hier avec l’adoption de documents qui annoncent la nouvelle ligne politique de cette formation basée sur ses référents et définissant notamment ses engagements doctrinaux et politiques et sa conception en matière de réformes. Le 7ème congrès national du PJD s’oriente vers le renforcement de la contribution du parti au processus démocratique depuis son arrivée au gouvernement, le développement du partenariat avec les autres formations politiques, les instances élues et les acteurs économiques et associatifs. D’un parti de l’opposition il se voit confier la direction, après les élections législatives de novembre 2011, d’une coalition gouvernementale. Une expérience à laquelle il s’essaie non sans grand mal. Ce qui amène le secrétaire général du Parti de la lampe à faire les yeux doux aux partis de l’opposition. La cérémonie d’ouverture s’y prêtant aisément, Abdelilah Benkirane tout en remerciant ces partis de participer à l’animation de la vie politique, leur a demandé « d’adoucir leurs discours », autrement dit « ne pas faire du rentre dedans ». Pourtant, une opposition politique ne devrait pas faire dans la dentelle et se doit d’être constructive. L’objectif primordial n’est-il pas l’amélioration de l’action du gouvernement ? Par ailleurs, le secrétaire général du parti islamiste n’a pas manqué de faire allusion aux divers événements survenus sur la scène arabe et qui ont conduit au changement de la carte politique. « Les peuples arabes ont du mal à supporter les dirigeants qui ont spolié leurs richesses et les ont tenus sous le joug de la dictature. Mais ils sont tous tombés, eux qui se croyaient invincibles », a-t-il déclaré. Le lien est vite fait avec le peuple syrien, un peuple que Benkirane a qualifié de courageux. Dans une sphère plus proche, Benkirane a adressé un message à ses militants et les a exhortés à l’unité des rangs. Ils les a mis en garde contre la tentation qui est liée, selon lui, à la responsabilité. Les considérations personnelles devraient passer au second plan et ce sont les intérêts de la nation qui doivent primer. L’essentiel est de se rapprocher davantage des couches sociales et d’écouter leurs doléances Le leader du parti de la lampe a profité de cette occasion pour faire un clin d’œil aux autorités algériennes et les a invitées à s’impliquer davantage pour une ouverture imminente des frontières, que les deux peuples appellent de leurs vœux. Une telle manifestation n’aurait pu se dérouler sans une pensée aux fondateurs du parti islamiste, en l’occurrence Abdelkrim El Khatib et son compagnon de toujours Abdallah El Ouakouti. Un vibrant hommage leur a été rendu. Lu 692 fois
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