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Les Danois, qui accueillent la conférence de l’ONU, n’ont pas complètement perdu espoir mais il semble fort peu probable que soit signé l’accord espéré. Au début de la conférence, le Danemark avait affiché des objectifs ambitieux de réduction des émissions des gaz à effet de serre et d’aide aux pays en développement.
«Nous continuons de nous battre de toutes nos forces pour réussir à sortir de l’impasse», a indiqué ce négociateur danois sous couvert de l’anonymat, évoquant une situation «extrêmement difficile».
«Mais nous ne sommes que le pays hôte. Nous sommes entre les mains des parties. Si celles-ci ne veulent pas d’accord, que faire ?», a ajouté cette source.
Selon un vétéran des négociations climat, le Norvégien Harald Dovland, la conclusion d’un accord complet est désormais «matériellement infaisable» d’ici ce vendredi.
«A moins d’un accord en une page», a-t-il ironisé, ajoutant qu’il faudrait sans doute «encore des mois de travail».
Pour sa part, la chancelière allemande Angela Merkel a appelé les Etats-Unis à se fixer des objectifs plus importants.
La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a annoncé jeudi que les Etats-Unis étaient disposés à contribuer, aux côtés d’autres pays développés, à un fonds de 100 milliards de dollars par an destiné à aider pendant trois ans les pays en développement à lutter contre le réchauffement climatique.
Mme Clinton s’exprimait quelques heures avant l’ouverture du sommet qui doit réunir jusqu’à vendredi 120 chefs d’Etat et de gouvernement à la conférence de Copenhague sur le climat.
« Cent milliards de dollars, c’est beaucoup», a-t-elle déclaré, estimant que cette aide annuelle, entre 2010 et 2012, «peut avoir des effets tangibles».
L’annonce de la participation des Etats-Unis à ce fonds de départ vise à relancer les négociations de la conférence, actuellement dans l’impasse en raison du différend opposant pays riches et pays pauvres sur le niveau de réduction des gaz à effet de serre (GES) et sur le financement des efforts envisagés.
Mme Clinton a souligné que les questions de financement dépendraient de l’accord final que devront atteindre les dirigeants mondiaux à l’issue de cette conférence, afin de remplacer le Protocole de Kyoto qui arrivera à expiration en 2012.
Selon elle, l’accord doit impliquer les principales économies de la planète et les contraindre à prendre des actions concrètes pour réduire les émissions de GES, tout en prévoyant un système de contrôle totalement transparent.