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Et justement à ce propos et chemin faisant, parlons-en de la voie publique et plus particulièrement de celle payante et aménagée pour servir de passage entre la métropole et la capitale et vice-versa. On a comme l’impression que sa gestion et son entretien sont laissés aux bons soins d’autres que le concerné lui-même, à savoir Autoroute du Maroc (ADM).
Au regard de l’état des lieux, on est en droit de se demander si ‘’l’autoroute à trois voies’’ entre Casablanca et Rabat est volontairement négligée pour mieux gonfler les statistiques du nombre d’accidents, histoire d’honorer l’une des positions premières du Maroc en la matière.
Jugeons-en ! A la sortie de la métropole et depuis l’entame de la descente d’Aïn Harrouda, à partir du nouveau pont et jusqu’à la bifurcation avec la rocade, bris de toutes sortes –pneus éclatés en mille morceaux, enjoliveurs cassés, gravats et boue séchée et l’on ne sait quoi d’autres qui ajoutent à la défectuosité du bitume- en plus de cadavres d’animaux, jonchent, çà et là, la troisième voie dite rapide bouffant ainsi une bonne partie de la chaussée, et ce, sans qu’aucune signalisation n’ait été posée de manière à prévenir des risques encourus.
Cet état de fait en plus de bafouer les droits de l’usager de la route met surtout sa vie en danger. Cela ne doit pas être, car le gestionnaire de la voierie, le concessionnaire privé, public, semi-public ou l'Etat a obligation d’entretenir la route et qu’en cas de litige, il devra apporter la preuve qu'il l’a parfaitement respectée. Ici, il est tout désigné, c’est ADM.
Mais que l’on se rassure, cette dernière n’en sera aucunement inquiétée, encore faut-il que l’on puisse démontrer les liens de causalité entre le défaut d'entretien et l’accident pour que cette thèse soit acceptée. C’est un peu comme si tailler la haie du voisin était du domaine de l’interdit, de la tolérance ou du permis.
Et puisqu’on y est dans cette tragique réalité du quotidien de nos bitumes dès lors qu’un accident survient, ADM se doit de remettre les choses en place (enlèvement du ou des véhicules et travaux de remise en état et sécurisation de la chaussée).
Et à ce chapitre, histoire de tirer la sonnette d’alarme et les oreilles d’ADM, juste en passant entre les deux entrées de Mohammedia (est et ouest) dans le sens Rabat/Casa peu avant Oued El Maleh, les vestiges très certains d’un renversement de véhicule, lourd ou pas, une matière verte dont on ne sait ni l’origine ni la dangerosité si ce ne sont les risques de glissage qu’elle engendre, nargue depuis quelques jours les conducteurs et un peu comme dirait la chanson, ‘’les attend’’...