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Accusés d’atteinte aux bonnes mœurs, trois parmi ces personnes appréhendées, qui sont originaires de différentes régions du Royaume, ont été présentées au parquet de la capitale ismaïlienne.
Célébrés traditionnellement depuis des siècles dans une ambiance de recueillement et de piété, les moussems des Saints vénérés Sidi Ahmed Dghoughi et Sidi Ali Ben Hamdouch, qui débutent avec l’Aïd Al Mawlid et prennent fin au septième jour de cette fête religieuse, sont devenus ces dernières années un lieu privilégié des homos.
Ces arrestations font suite à des réunions de commissions mixtes des éléments de la Gendarmerie Royale et de l’autorité locale ayant pour objectif des actions de prévention et de sensibilisation pour endiguer ce phénomène de plus en plus croissant d’une année à l’autre.
Durant le moussem de l’année dernière, une vingtaine de personnes ont été arrêtées pour atteinte aux mœurs.
Ces dernières années, des voix se sont élevées pour dénoncer des pratiques altérant l’image d’une manifestation religieuse, devenue un rendez-vous annuel incontournable pour des milliers de fidèles représentant les 16 régions du Royaume. On a appelé à lutter contre une pratique contre-nature portant atteinte au caractère sacré d’une fête qui, au fil des ans, draine davantage de pèlerins et a acquis ses lettres de noblesse en tant que lieu privilégié de recueillement et de méditation.
En revanche, la multiplication du nombre de « pèlerins homos», qui tentent de s’approprier le Moussem, commence à susciter de plus en plus les inquiétudes des fidèles venant des quatre coins du Maroc. Cette année, plus d’un millier de tentes ont été dressées pour accueillir des milliers de personnes lors de cette manifestation où le sacré côtoie le profane voire le tabou.