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Pour traiter cette problématique, la direction régionale indique, dans un communiqué, avoir procédé à la mise à niveau des systèmes écologiques ainsi que des opérations de reboisement des forêts.
Ce programme concerne les différents systèmes écologiques dans le Haut Atlas avec une priorité donnée aux différentes espèces naturelles s'adaptant aux contraintes climatiques actuelles, rapporte la MAP.
Pour fournir le bois de chauffage, la direction procède à des appels d'offres publics selon les procédures régissant cette opération. Près de 3.000 centiares de bois de chauffage sont ainsi vendus annuellement pour l'approvisionnement du marché local en cette matière vitale, précise la direction, relevant que la procédure de vente par les exploitants forestiers obéit à la règle de l'offre et de la demande.
En plus de ces quantités vendues, les populations procèdent au ramassage d'autres quantités de manière arbitraire, ce qui provoque une détérioration des systèmes écologiques forestiers, indique-t-on de même source.
Outre les programmes de reboisement et la mise à niveau des systèmes écologiques, la direction régionale distribue au profit des populations des montagnes voisines des forêts, des fours à gaz et des fours améliorés qui économisent le bois de chauffage et servent de source alternative. La direction a procédé ainsi à la distribution en 2015 de plus de 540 fours en prévision des vagues de froid.
Elle encourage aussi le recours aux bois de chauffage issus de sources alternatives comme les arbres fruitiers pour préserver la pérennité des espèces forestières et les équilibres écologiques dans la région.
Elle accorde en outre, pour les ayants droit, le droit de ramassage du bois mort dans la limite de leurs besoins, conformément aux lois relatives à l'exploitation et la préservation des forêts.
Elle note, en revanche, que l'exploitation du bois dépasse dans la majorité des cas le bois mort pour concerner le bois vert, une opération arbitraire qui impacte les arbres et les systèmes écologiques forestiers en général, puisque les quantités ramassées en bois dépassent la capacité de régénération des forêts, relève la direction qui cite également la problématique de l'élevage intensif.