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L’heure était donc au bilan et à l’évaluation d’un programme étalé sur huit années à partir de 2001.La plupart des intervenants se sont félicités du travail accompli par tous les acteurs et partenaires dans ce domaine et ont mis l’accent sur la nécessité de poursuivre la mise en place d’une stratégie cohérente afin d’asseoir une approche globale et surtout une culture participative.
Les débats ont été axés autour de l’importance des zones montagneuses et de leurs fragilités ainsi que la nécessité d’instaurer un échange d’informations sur les différents projets mis en place afin de dégager une bonne gouvernance locale des ressources naturelles et en premier lieu le patrimoine forestier. Ce dernier continue, en dépit des satisfactions exprimées par les bailleurs de fonds et les maîtres d’œuvre, à être fragilisé, ce qui risque de compromettre tous les efforts des uns et des autres.
Des ateliers ont été organisés pour débattre de la mise en cohérence des politiques sectorielles dans ce domaine et de l’approche territoriale à l’intégration. La session d’ouverture a été présidée par le wali de la région de Meknès-Tafilalet et s’est distinguée par l’absence du Haut-commissaire aux Eaux et Forêts ainsi que l’ambassadeur de l’Union européenne à Rabat.