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"Le gouvernement ukrainien a lui-même déclaré qu'il n'était pas question d'adhérer à l'Otan tant que la Russie mènerait sa guerre contre l'Ukraine", a déclaré M. Scholz au Bundestag.
"C'est pourquoi je propose que nous nous concentrions à Vilnius sur ce qui est désormais une priorité absolue, à savoir le renforcement de la capacité de combat de l'Ukraine".
Le président Volodymyr Zelensky souhaite, lui, que pendant ce sommet des 11 et 12 juillet "un message très clair" soit envoyé affirmant que l'Ukraine rejoindra l'Alliance "après la guerre".
Les alliés cherchent encore une ligne commune sur les garanties de sécurité qu'ils sont prêts à accorder à Kiev dans la perspective d'une éventuelle adhésion. L'Allemagne n'a pas fait connaître sa position.
Olaf Scholz a aussi exhorté jeudi le président turc Recep Tayyip Erdogan à ratifier l'adhésion de la Suède à l'Alliance atlantique.
"Je suis fermement convaincu qu'outre la Finlande, la Suède devrait également s'asseoir à la table du sommet en tant que nouvel allié. Et j'appelle le président turc réélu Erdogan à y ouvrir la voie, comme nous l'avons décidé tous ensemble l'année dernière", a déclaré le dirigeant allemand devant le Bundestag.
L'Alliance Atlantique a récemment accueilli la Finlande qui est officiellement devenue le 4 avril son 31e membre.
La Suède n'a, elle, pas encore obtenu les feux verts indispensables de deux membres, la Turquie et la Hongrie, et reste dans l'immédiat à la porte de l'Otan.
Après des décennies de neutralité, puis de non alignement militaire depuis la fin de la Guerre froide, les deux pays nordiques avaient annoncé leur candidature à l'Otan en mai dernier, en conséquence directe de l'invasion de l'Ukraine par la Russie et de l'exigence de Moscou de geler toute expansion de l'alliance vers l'est.
Devant le Bundestag, le chancelier Scholz a par ailleurs promis que l'Allemagne atteindrait "dès l'an prochain" l'objectif de consacrer annuellement 2% du PIB national aux dépenses militaires comme préconisé par l'Otan.
"Nous veillerons à ce que l'armée fédérale reçoive enfin l'équipement dont elle a besoin (...) en dépensant à nouveau, pour la première fois depuis des décennies, 2% de notre PIB pour la défense - à partir de l'année prochaine", a-t-il annoncé. Le chancelier évoquait auparavant la date de 2025 pour se conformer à cet objectif.
L'Allemagne a encore du chemin à faire avant d'atteindre ce but: en 2022, ses dépenses militaires représentaient 1,49% du PIB malgré l'engagement de créer un fonds spécial de 100 milliards d'euros consacré à la Bundeswehr.
L'an passé, seuls sept pays étaient en ligne avec l'objectif des 2%, dont les Etats-Unis et la Pologne.