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Les syndicats du secteur, affiliés à la FDT, CDT, UGTM, UNTM et UGTM, réunis la semaine dernière à Rabat, soulignent, à travers un communiqué commun, que la réponse préliminaire à leur cahier revendicatif n’est pas satisfaisante. Malgré l’enveloppe de 31 milliards de centimes destinée à cette catégorie, le personnel de la Santé ne peut s’en contenter du fait que certaines doléances ont été tout simplement ignorées par le gouvernement, peut-on lire dans ledit communiqué.
Tout en se représentant la situation qui prévaut dans le secteur et le succès retentissant de la grève du 12 avril, observée en signe de réponse à la totale ignorance des revendications des professionnels dans les négociations du dialogue social central, les 5 centrales appellent le gouvernement à ne pas se cramponner aux approches technicistes et comptables dans son traitement de ce secteur.
Appel a été également lancé au ministère de la Santé et au gouvernement pour admettre la spécificité du secteur aux niveaux social et humain. Les centrales syndicales exigent du gouvernement de revoir ses propositions et améliorer davantage son offre, à même d’atténuer la tension au sein de l’ensemble du personnel de la Santé dont les médecins, infirmiers et techniciens.
A rappeler qu’entre autres revendications urgentes qui suscitent le mécontentement des professionnels du secteur et vis-à-vis desquelles le département de tutelle affiche indifférence et mutisme, figurent l’instauration d’une promotion exceptionnelle depuis 2003, la nécessité de revoir les lois organisant les Centres hospitaliers universitaires, la régularisation de la situation matérielle et administrative des fonctionnaires titulaires d’une licence.
Les syndicats n’ont cessé de demander aux responsables de revoir à la hausse l’indemnisation d’astreinte, d’engager un dialogue avec les CHU et l’Institut Pasteur à l’instar des commissions créées dans le cadre du dialogue social entre le département de tutelle et les syndicats sectoriels, etc.
En dernier lieu, les 5 syndicats se disent prêts à recourir à tous les moyens légitimes au cas où leurs revendications ne seraient pas satisfaites.