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Les téléspectateurs marocains l’avaient connue à travers des téléfeuilletons égyptiens et l’on se demandait comment cette Marocaine, inconnue dans son pays, a pu s’imposer en Egypte et jouer des rôles principaux dans des séries très suivies. Là, c’est toujours et encore le coup du hasard, car Samira était dans la mode avant de devenir responsable commerciale dans une société immobilière. Elle fut remarquée par le chanteur Hani Chakir qui lui a proposé de tourner dans son clip. Après cette première apparition, les offres commençaient à arriver, et ce pour jouer, à part entière dans des films et des séries en Egypte. Elle a ainsi joué dans « Chabab alalhaoua », « Al Asdikae », « Ayez Hakki » et « Al Marsa oual Bahhar » aux côtés de Yahia Fakharani et que la télévision marocaine diffusait pendant un mois de Ramadan. D’ailleurs, c’est ainsi qu’elle a été remarquée par le public marocain et qu’on a su qu’elle était bel et bien marocaine, car des scènes de cette série ont été filmées au nord du Maroc en plus de son accent marocain très audible.
Samira Houari a depuis lors décidé de se consacrer un peu au Maroc et marquer sa carrière d’une empreinte marocaine malgré les propositions égyptiennes qu’on lui a offertes. Et elle n’a pas pu participer au tournage de la sitcom « Al Aouni » de Said Naciri, parce qu’elle était engagée ailleurs. Elle a pu tourner avec Said Naciri dans un nouveau film qui sortira bientôt sous le nom « Al Khattaf ».
C’est dire que Samira ne s’est pas exilée en Egypte pour faire du cinéma. C’est plutôt le cinéma qui est venu vers elle. C’est pour cela qu’on sent un certain détachement par rapport aux feux de la rampe et à la médiatisation effrénée. Samira prend les choses au sérieux certes, mais n’entend pas pour autant brûler les étapes. Ce qui explique d’ailleurs le fait qu’il lui arrive de décliner certaines propositions qu’elle juge inadaptées. Elle ne court pas après la célébrité, elle se donne tout le temps et elle a pleinement raison. Une chose est sûre cependant, c’est que Samira se fera de plus en plus visible dans les productions marocaines.