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Son doctorat de troisième cycle en économie en poche, Said Chbaâtou rentre au pays où l'attend un poste de professeur à la Faculté de droit de Rabat et devient membre de l'Association des économistes marocains. Ses qualités de fin connaisseur en la matière lui ont valu d'être expert au Conseil national de la jeunesse et de l'avenir (CNJA) en tant que chargé des programmes de promotion de l'emploi en milieu rural. Il a également été consultant de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et du programme des Nations unies pour le développement pour lesquels il a réalisé des études sur l'économie régionale du Haut-Atlas central (1985-1987) et sur le renforcement du système de planification au ministère de l'Agriculture (1987-1989).
L'Agence américaine pour le développement international (USAID) a eu également recours à ses services pour l'évaluation du capital agricole. Par ailleurs, il a occupé de hautes fonctions en tant que ministre. Ainsi et sous le règne de Feu Hassan II, il a été nommé ministre délégué chargé des Eaux et Forêts alors que S.M. Mohammed VI lui a confié le portefeuille du ministère de la Pêche maritime.
C'est sous les couleurs de l'USFP qu'il s'est présenté lors des élections législatives de 2002. Rompu aux arcanes de la politique, il a prouvé ses compétences et son intégrité que tout le monde lui reconnaît. Les habitants de son fief lui ont renouvelé leur confiance en veillant à sa réélection. Il préside aux destinées du conseil de la région de Meknès-Tafilalet. Dans le cadre de cette institution, tous les efforts sont déployés afin de sortir la région de son cloisonnement par la mise en place de projets à même de créer une dynamique sociale et le développement des infrastructures de base. En 2010, il a été élu président de l'Association des régions marocaines (ARM).