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L'inquiétude concernant les hausses d'impôts a également fortement augmenté après la présentation du budget du gouvernement travailliste prévoyant une hausse inédite des impôts de près de 40 milliards de livres sterling. Les entreprises sont notamment concernées par une hausse des cotisations patronales qui devra rapporter 25 milliards de livres, rapporte la MAP.
Cette mesure a suscité une levée de boucliers de la part des groupes d'entreprises et des fédérations d'employeurs, mais la ministre britannique des Finances, Rachel Reeves, a assuré qu'il n'y avait "pas d'alternative" pour remettre sur pied les finances publiques et investir dans les infrastructures.
Le sondage de la BCC a révélé que 63% des entreprises citent désormais la fiscalité comme une source d'inquiétude, contre 48% trois mois plus tôt. "Les répercussions inquiétantes du budget sont clairement visibles dans les données de notre enquête. La confiance des entreprises s'est effondrée face à des coûts et des taxes qui augmentent", a indiqué le directeur général de la BCC, Shevaun Haviland.
Les entreprises de toutes tailles disent que la hausse des cotisations sociales est particulièrement préjudiciable, a-t-il soutenu, relevant que les entreprises réduisent déjà leurs investissements et envisagent d'augmenter les prix dans les mois à venir. Le gouvernement travailliste, dirigé par le Premier ministre Keir Starmer, s'est engagé à stimuler la croissance économique. Or, les chiffres officiels ne suggèrent aucune amélioration de la situation économique au cours des six mois qui ont suivi l'arrivée au pouvoir de son parti en juillet dernier.
Des données publiées récemment ont montré que la croissance est restée nulle au Royaume-Uni au troisième trimestre de 2024. Une donne qui s'explique, selon certains experts, par la crainte des hausses d'impôts et le discours "pessimiste" du gouvernement qui n'a eu de cesse de blâmer l'héritage "désastreux" du précédent gouvernement conservateur. Une autre enquête, réalisée par RSM UK, révèle que les entreprises pourraient procéder à des suppressions d'emplois pour faire face aux hausses d'impôts prévues dès le mois d'avril. En effet, l'indice PMI de l'emploi est tombé à 45,6, soit son niveau le plus bas depuis quatre ans.