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Au PJD, d'abord, où la contre-attaque est à l'ordre du jour depuis que le maire de Meknès islamiste a été révoqué par une mission de contrôle accablante menée par l'Inspection générale de l'administration territoriale. Samedi, Abdelillah Benkirane, le nouveau secrétaire général du PJD, montait au créneau dans une conférence de presse donnée à Rabat. Pour le patron des islamistes, l'affaire est politique et « les vieilles habitudes ont la peau dure ». «Le timing et les fuites organisées au sujet de cette affaire intriguent. Nous réfutons toutes ces accusations et nous soutenons le maire de Meknès, M. Belkora dont l'honnêteté et la probité sont au dessus de tout soupçon ». Le maire islamiste destitué, A. Belkora, est, lui, encore plus explicite, rejetant d'un revers de la main les accusations d'irrégularités et de mauvaise gestion dont il fait l'objet. C'est le parti qui est visé et la mairie de Meknès est la principale cible et les ennemis du PJD -autorité de tutelle, wali…- ont tout fait pour remettre en cause la gestion du maire de la capitale ismaïlienne, expliquait lundi en substance Aboubakr Belkora dans une interview accordée à nos confrères du Soir.
Toujours dans la série qui en veut aux islamistes du PJD, l'autorité de tutelle n'a pas manqué de préparer sa contre-riposte. Ce même lundi 2 février, l'Inspection générale de l'administration territoriale organisait une conférence de presse au centre de conférences du ministère de l'Intérieur pour livrer par le menu détail, les dysfonctionnements de la mairie gérée par les islamistes (lire l'article d'Amina Salhi en page « une »). Samedi, cette même inspection en charge du contrôle de gestion et de l'audit rejetait toute considération politique dans son action.
Petit rappel du bilan de l'Inspection générale de l'administration territoriale aujourd'hui sous les feux des projecteurs : en 2008, l'inspection a procédé à 190 missions de contrôle qui ont abouti à la révocation de 18 présidents de communes, 20 vice-présidents et conseillers et à la suspension de 5 présidents et leurs adjoints. Des révocations qui n'ont fait l'objet d'aucune polémique sur le mode du complot politique…
Initiative politique et syndicalisme nouveau
Sur le front syndical, c'est plutôt la fin du remue-ménage à l'UGTM en congrès depuis vendredi 30 janvier. Samedi, le syndicat proche de l'Istiqlal élisait à l'unanimité Hamid Chabat, candidat unique à la succession de Benjelloun Andaloussi. Une page nouvelle pour cette centrale émanation du parti du premier ministre qui fait aujourd'hui vœu de réorganisation et de « reconstruction sur la base de la modernité et de la gouvernance sur fond d'une nouvelle conception des relations entre employeurs et salariés ». La nouvelle UGTM entend rompre avec les vieux démons et les pratiques du passé. A la confrontation et la protestation automatique, le syndicat de Hamid Chabat entend substituer « un syndicalisme citoyen, moderne, responsable et cohérent avec lui-même ». « La nouvelle réalité économique requiert un nouveau syndicat », explique le nouveau patron de l'UGTM, également membre du comité exécutif de l'Istiqlal depuis la mi-janvier. Une paix sociale que vient de s'offrir Abbas El Fassi ?
A l'USFP, c'est la préparation du dialogue national sur les réformes politiques et constitutionnelles que s'apprête à lancer le parti de la Rose. Une commission politique et dont les membres sont issus du bureau politique -A. Radi, F. Oualalou, D. Lachgar, H. Malki, A. Lakhmass, H. Tarek, A. Bouabid, M. Boubekri, T. Majdouline, A. Ouchelh et M. Achaari - s'est mise à l'ouvrage depuis plusieurs jours et planche sur le projet de l'initiative politique proposée par l'Union socialiste des forces populaires. Un avant-projet a été élaboré et il est actuellement débattu par les dirigeants ittihadis. « L'opinion publique nous attend et attend de voir cette initiative », a prévenu le Premier secrétaire de l'USFP.
Enfin, la fièvre pré-électorale s'est emparée du Mouvement populaire et du Parti Authenticité et Modernité, PAM. Le parti de Mohand Laenser est tout à la réflexion sur sa stratégie électorale pour ne pas rater le rendez-vous des communales. Samedi, cette formation politique réunissait, à Rabat, le ban et l'arrière-ban haraki pour ouvrir le débat sur l'épineuse question des candidatures. Des commissions locales vont être mises en place pour le choix des candidats MP aux communales. Ainsi en ont décidé les Haraki pour éviter les déchirures au sommet.
Le PAM est lui aussi sur les starting block, se mobilisant sur le double front de son premier congrès et des élections communales. Les préparatifs de son congrès constitutif prévu le 20 février prochain vont bon train autant que ceux du scrutin prochain. La formation politique de Fouad Ali Himma remportera-t-elle son pari d'ouverture ?
Démission de six membres du PJD à Nador
Six membres du Parti de la Justice et du Développement (PJD) à Nador ont présenté, lundi, leur démission collective au secrétariat général du parti, en signe de protestation contre "l'état désastreux dans lequel est plongé le parti au niveau local".
Dans des lettres individuelles portant leur signature, les démissionnaires expliquent leur retrait par "l'état désastreux dans lequel est plongé le parti au niveau local, consécutif à l'incompétence et l'absence de cohésion entre les membres du secrétariat provincial, l'exclusion des cadres actifs au sein de la formation et les agissements qui vont à l'encontre des missions nobles du parti".
Contacté par MAP-Nador, le secrétaire provincial du parti, Said Talhaoui a affirmé qu'il n'a pas encore pris connaissance de ce retrait collectif.