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Ce dernier a déclaré devant la Cour qu’il y a “des parties et des réseaux qui profitaient de l’ancienne méthode de gestion de l’Office, des personnes ayant tout intérêt à préserver ce mode de gestion en vigueur avant son arrivée à la tête de l’ONDA”.
Selon ses dires, il avait mené des réformes dans la gestion particulièrement en mettant fin “au monopole commercial” dans les différents aéroports du pays d’un seul opérateur, en recouvrant les dettes dues par des compagnies aériennes estimées à 950 millions de dirhams, en instaurant un système informatique et en réduisant les dépenses et la masse salariale ainsi qu’en opérant l’inventaire des équipements de l’office.
Ces efforts ont permis de doubler le bénéfice net de l’ONDA et les transactions générales de 250% en 2010 et l’augmentation annuelle par sept du volume des investissements de l’office, a-t-il soutenu, affirmant que l’établissement a payé tous ses arrières dus à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ainsi que tous les impôts et a procédé au règlement de l’ensemble de ses litiges avec des sociétés dont ceux avec un distributeur de carburant.
Lors de la précédente séance, le 25 avril dernier, l’ex-directeur général avait nié toutes les charges retenues contre lui estimant devant la Cour que, depuis sa prise de fonction à la tête de l’Office, il n’avait cessé d’améliorer la gestion de l’ONDA à plusieurs niveaux notamment des ressources humaines, des marchés, de la formation et des infrastructures en plus de la restructuration des aéroports du pays.
Onze personnes sont poursuivies, chacun en ce qui le concerne, dans cette affaire pour des chefs d’accusation relatifs notamment à la dilapidation de deniers publics, à la participation, au faux et à l’usage de faux.
L’ancien directeur général de l’Office, son directeur de cabinet et le directeur financier en charge des marchés sont poursuivis en état d’arrestation. La Cour avait décidé, en mars dernier, de disjoindre de l’affaire principale à la demande du ministère public, le dossier de l’ordonnateur poursuivi en état de liberté.
Un rapport de la Cour des comptes avait révélé des malversations au sein de l’Office à l’époque où M. Benallou assurait sa direction générale.