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Lors de ce discours d’ouverture, le secrétariat a affirmé également son soutien à la dynamique lancée par la jeunesse marocaine aspirant au changement. Autant plus, il a assuré que cette rencontre est destinée à élaborer la vision des jeunes ittihadis pour les réformes constitutionnelles et politiques ainsi que pour la refonte de la Chabiba Ittihadia qui a toujours été, depuis sa naissance avec Omar Benjelloun, un vecteur de changement et une organisation phare dans le domaine de l’encadrement de la jeunesse et de la lutte pour la liberté et le progrès.
Dédié aux martyrs de la Chabiba Ittihadia et de la liberté Mohamed Amin Talbi, Abdessamad Taybi, Taoufik Zamri et Mohamed Makhfi, cet événement organisé avec le soutien du Bureau politique de l’USFP, a été rehaussé par la présentation par des jeunes ittihadis dynamiques au sein du Mouvement 20 février de leurs expériences respectives. Ainsi, les expériences d’Oujda, Kénitra, Rabat, Casablanca, Zagora, Agadir, Sidi Kacem, Tétouan, Sefrou, Fès, Azilal et Marrakech étaient les plus instructives puisque les jeunes de l’USFP sont considérés comme majoritaires dans les coordinations locales du Mouvement 20 février.
L’un des moments importants de cette rencontre nationale était la conférence-débat qui a duré de 21h à 3h30 du matin et qui a rassemblé les différents leaders de la gauche au Maroc pour discuter des perspectives de l’union de la gauche.
Etaient présents lors de cette conférence Mohamed Achâari de l’USFP, Abderrahmane Benamar du PADS, Saïd Saâdi du PPS, Ahmed Badaoui du PS, Mustapha Labrahma de la Voie démocratique et Abdessalam Laâziz du CCI. Malgré leurs différences idéologiques, ces leaders ont recommandé tous l’Union de la gauche car le contexte actuel l’exige plus qu’auparavant.
Les 520 jeunes présents ont, par la suite, élaboré un document comportant 16 recommandations touchant les volets national, politique, constitutionnel et interne au parti et à la Chabiba.
S’agissant des questions nationales, les jeunes ittihadis ont dénoncé les actes criminels perpétrés à Marrakech et appelé à l’ouverture d’une enquête judiciaire sur les tenants et aboutissants de cet attentat. Ils ont, également, affirmé leur engagement à défendre la marocanité du Sahara dans le cadre du Plan d’autonomie. Ils ont aussi appelé toutes les forces vives de la nation à faire pression et à militer pour la récupération des villes et des îles du Nord du Royaume toujours occupées.
Par ailleurs, les jeunes de la Chabiba ont réaffirmé leur engagement à soutenir les revendications du Mouvement 20 février considéré comme un mouvement pacifique, social luttant pour la dignité, la liberté et la justice sociale. Dans ce cadre, les participants ont souligné dans un document envoyé à notre journal qu’ils demandent la relaxe sans conditions de tous les prisonniers politiques et les jeunes détenus du Mouvement 20 février, tout en revendiquant l’ouverture d’une enquête judiciaire à propos des événements d’El Hoceima qui ont coûté la vie à cinq jeunes.
Quant à la question constitutionnelle et celle des réformes politiques, les participants ont demandé l’instauration d’une Monarchie parlementaire démocratique dans laquelle le Roi règne mais ne gouverne pas, tout en garantissant une séparation nette entre les pouvoirs. Ils ont aussi recommandé la séparation du pouvoir et des affaires et l’abolition de l’économie de rente afin de permettre la mise en place d’une stratégie de développement économique garantissant le progrès social et économique et la répartition juste des richesses. En outre, les 520 jeunes ont appelé à la constitutionnalisation de l’amazigh comme langue nationale dans la mosaïque culturelle du Maroc. Aussi, ont-ils recommandé la libéralisation des médias publics et leur ouverture sur la diversité d’opinion. Concernant la question partisane, les jeunes ont annoncé leur soutien inconditionnel au processus de l’Union de la gauche comme choix stratégique pour l’instauration de la démocratie au Maroc. Ils ont appelé également leur parti, l’USFP, à réactiver et rajeunir ses structures et son organisation. Enfin, ils ont recommandé la tenue d’un congrès national de la Chabiba Ittihadia ouvert sur l’ensemble des jeunes croyant au changement*.