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A l’ouverture de son exposé, en fin connaisseur, Fathallah Oualalou, lui qui a mené de main de maître, une décennie durant, le Département des Finances, a souligné qu’il est inconcevable que les partis politiques au Maroc n’accordent pas d’intérêt à cette crise mondiale. Les répercussions de celle-ci sont palpables dans nombre de pays dont le Maroc, et qui dit Maroc dit citoyens qui seront touchés dans leur quotidien. La principale préoccupation de l’USFP qui, depuis sa création, a milité pour et aux côtés des masses populaires, a fait savoir Fathallah Oualalou. C’est pour cette raison qu’un parti socialiste et démocratique comme l’USFP doit accorder un grand intérêt à ce sujet, en étroite relation avec la politique intérieure dominée actuellement par les prochaines élections communales.
Tôt ou tard, la crise financière mondiale prendra fin, mais la Maroc est appelé à redoubler de vigilance et à immuniser son économie et la diversifier. Accorder davantage d’intérêt à l’agriculture, réunir toutes les conditions pour sa relance, à l’industrie, à l’offshoring, au tourisme notamment intérieur et le diversifier (marché européen, maghrébin, etc).
La diversification sectorielle et la protection de notre économie passent inéluctablement par la formation des ressources humaines, l’utilisation de nouvelles ressources d’énergie et la maitrise et la bonne gestion de l’eau, a expliqué Fathallah Oualalou.
D’un autre côté, le VIII congrès de l’USFP a décidé quelques orientations dont l’attachement du parti à l’identité socialiste, celle des martyrs et des leaders tels Mehdi Ben Barka, Abderrahim Bouabid, Fqih Bassri, Abderrahmane Youssoufi, Omar Benjelloun qui nous ont légué des valeurs.
Le VIII Congrès a démontré que le Maroc vit une sorte de paradoxe. Autant le pays a évolué durant la dernière décennie dans les domaines économique, social, d’habitat, entre autres, autant le champ politique a régressé.
Le Maroc doit se préparer à l’après crise financière mondiale en adoptant le principe de la bonne gouvernance aux niveaux parlementaire et communal, a ajouté Fathallah.
Les prochaines élections seront importantes dont la mesure où elles se tiendront après celles de septembre 2007 qui ont dévoilé une crise politique au Maroc et fait ressortir le grand écart entre l’économique, le sociétal et le politique. Cette régression est à même de menacer les acquis économiques et financiers réalisés grâce aux réformes menées.
Cette crise qui bénéficiera à la pensée socialiste démocratique, a démontré les limites du l’ultra libéralisme et la nécessité de l’intervention de l’Etat contrôlé par les citoyens comme cela a été souligné par l’Internationale socialiste qui a appelé à une économie de marché immunisée et équitable, à l’égalité économique et sociale, la reconsidération du travail, l’esprit de créativité au détriment du profit. Ce sont les mêmes valeurs que défend la pensée socialiste.
Nous devons être au rendez-vous dans un proche avenir comme nous l’avions été en 1959, date de la création de l’UNFP, et en 1975 lorsque l’USFP a opté pour la démocratie, voie du socialisme pour libérer l’homme et le pays et en 1998 lors du gouvernement de l’alternance, a conclu Oualalou.