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En plus des camions-citernes, des centaines de camions frigorifiques et autres sont trafiqués pour transporter en plus du poisson, des fruits et légumes, des tonnes de fuel pour le revendre à 6 ou 7 DH le litre. Le plus grave dans cette magouille, c’est que les camions trafiqués parcourent des centaines de km, passent par de nombreux points de contrôles, de gendarmerie et de douane sans que les transformations subies par les camions n’éveillent les soupçons de ces derniers. Les quelques arrestations enregistrées pour les mêmes raisons finissent presque toujours par des amendes, des représailles contre le chauffeur et le camion est ensuite remis en circulation avec sa fausse citerne effectuée sur le châssis.
Au milieu de ce crime économique dans lequel l’Etat perd de l’argent au détriment d’une poignée de resquilleurs sans scrupules, les chauffeurs de camions transportant illégalement le carburant subventionné des provinces du Sud, se mobilisent pour crier leur ras-le-bol devant l’exploitation qu’ils subissent de la part de leurs employeurs. Les chauffeurs, en boucs émissaires sont les seuls à payer en cas d’arrestation.
Pour attirer l’attention sur leur condition « travailler suivant les ordres ou rendre les clés », l’Association des conducteurs de camions de la région Souss-Massa-Draâ a adressé des lettres aux responsables régionaux et nationaux pour exposer et défendre leur position délicate dans ce trafic illicite.