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Les organisations de défense des droits de l’homme et les politologues soulignent la crédibilité quasi-nulle du scrutin et le harcèlement dont sont victimes les opposants.
Obiang devrait poursuivre sa politique de modernisation du pays en un important producteur d’hydrocarbures, malgré une situation de plus en plus préoccupante concernant les droits de l’homme.
En allant voter à Malabo devant ses partisans et les médias locaux, le chef d’Etat âgé de 67 ans s’est dit convaincu que la majorité des équato-guinéens soutenaient son action. “Le peuple est satisfait du travail accompli par le gouvernement”, a-t-il assuré.
De source proche de la mission internationale d’observation du scrutin, on indiquait que peu, voire aucun média étranger n’avait pu entrer dans le pays pour y couvrir l’élection.
Les organisations pro-démocratie ont souligné pour leur part que les adversaire d’Obiang n’avaient guère eu d’accès aux médias durant la campagne. “Ces dernières semaines (le gouvernement) a étouffé et harcelé l’opposition politique et imposé de lourdes contraintes aux observateurs internationaux”, indique dans un communiqué l’ONG Human Rights Watch.
Dimanche, la participation semblait faible dans la capitale. Des soldats montaient la garde devant les bureaux de vote, dont certains n’avaient pas, en fin de matinée, reçu la visite d’électeurs. Les rues étaient désertes en raison d’une interdiction de circuler en voiture mise en place cette semaine.
Lors de la précédente élection, en 2002, Teodoro Obiang avait été élu avec 97,1% des voix.
Le pays est classé au 12e rang des pays où la perception de la corruption est la plus forte, selon l’étude annuelle menée auprès de 180 pays par l’ONG Transparency International.
Les importantes ressources pétrolières de Guinée-Equatoriale ont attiré de nombreuses entreprises internationales, notamment l’Allemand E.ON Ruhrgas, l’Espagnol Union Fenosa et le Portugais Galp Energia.
Mais malgré sa mainmise sur le pays, Obiang a dû faire face à des menaces extérieures, dont une tentative de coup d’Etat en 2004 menée par l’ancien officier des forces spéciales britanniques Simon Mann.
Cette année, des hommes armés venus dans la capitale par voie maritime ont également attaqué le palais présidentiel.
Arrivé au pouvoir en 1979 à la faveur d’un coup d’Etat de palais, Obiang doit faire face à des critiques croissantes sur le partage des ressources pétrolières de ce pays de 650.000 habitants.