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Il met également à l’actif du Maroc la consolidation du cadre macroéconomique malgré un contexte peu favorable, le lancement d’une importante réforme de l'agriculture visant à améliorer sa productivité et renforcer son rôle essentiel dans la lutte contre la pauvreté ainsi qu’une légère réduction du taux de pauvreté. Le rapport loue aussi les efforts budgétaires déployés au niveau du système éducatif, suite notamment au sévère diagnostic dont il a fait l’objet, ainsi qu’en matière de santé publique. Cela dit, tout n’est pas blanc.
L’Union européenne reproche au gouvernement marocain un certain retard dans la mise en œuvre de certaines réformes notamment celle de la justice.
«La réforme de la justice, annoncée comme prioritaire par le gouvernement, est ainsi un défi essentiel qu’il est urgent de relever pour asseoir durablement l’État de droit, assurer une protection efficace des citoyens et améliorer le climat des affaires, conditions clés d’un rapprochement véritable avec l’UE », souligne le rapport. Ajoutant que « les défis sociaux restent cependant énormes et nécessiteront une action soutenue et cohérente de redistribution sociale sur le long terme pour permettre un rattrapage en matière d’indicateurs de développement humain ».
Le Maroc est également épinglé au niveau de la liberté de la presse dont le code n’a pas encore été adopté. « Des entraves à la liberté de la presse subsistent et plusieurs manifestations ont été dispersées violemment » poursuit le rapport. Certes, le dialogue politique et de sécurité avec l’UE s’est développé, notamment sur l’identification de coopérations possibles au sein des organisations internationales, la lutte contre le crime organisé, la coopération sur les questions migratoires et la gestion des frontières. Cependant l’UE estime que les négociations sur l’accord de réadmission n’ont pas progressé tel que souhaité.
Pour ce qui est du soutien financier de l’UE au Maroc, le rapport indique que plus de 228 millions d’euros ont été alloués en 2008 au Maroc pour appuyer les objectifs prioritaires du plan d’action PEV, y compris 16,7 millions d’euros au titre de la facilité de gouvernance, dans le cadre de l’Instrument européen de voisinage et de partenariat (IEVP). Alors que pour la période 2007-2010, 654 millions d’euros sont alloués au Maroc dans le cadre de l’IEVP.