-
SM le Roi adresse un message de condoléances et de compassion au Serviteur des deux Lieux Saints suite au décès du Prince Mohammed Ben Fahd Ben Abdelaziz Al-Saoud
-
Double consécration de la diplomatie Royale en faveur de la paix à l'ONU
-
Le ministre des Affaires étrangères yéménite réitère la position constante de son pays en faveur de l’intégrité territoriale du Royaume
-
Grâce à la Vision éclairée de SM le Roi, le Maroc a fait un choix clair pour une gestion humanisée des frontières
-
Une feuille de route pour l’emploi !!!
La rencontre entre les deux ministres de la Justice devait avoir lieu mardi dernier pour discuter de la kafala (adoption), mais le ministre pjdiste a préféré s’envoler pour La Mecque afin d’accomplir l’Omra (sachant que le petit pèlerinage peut être accompli à tout moment). Le ministre espagnol a dû prendre son mal en patience et discuter de ce dossier avec un haut fonctionnaire du ministère de la Justice.
Du côté espagnol, ce comportement du ministre marocain est ressenti comme un camouflet infligé à son homologue espagnol. « Alberto Ruíz-Gallardón a dû, mardi, traiter ce sujet, qui est un drame humain pour plusieurs familles espagnoles, avec un haut fonctionnaire du ministère de la Justice. C’était le seul ministre espagnol ayant accompagné le Roi, qui n’ait pas eu d’interlocuteur de son niveau, indiquent des sources diplomatiques. Juste avant l’arrivée de la délégation espagnole, Ramid, âgé de 54, s’est envolé pour l’Arabie Saoudite pour faire l’Omra », précise le quotidien espagnol « El Pais » dans un article du journaliste Ignacio Cembrero.
Pour les Espagnols, le comportement du ministre pjdiste était, fort probablement, prémédité pour éviter d’aborder le sujet avec Ruíz-Gallardón. « Tandis que le Roi du Maroc, Mohammed VI, a bien accueilli à Rabat Don Juan Carlos, explique « El Pais », le ministre de la Justice, l’islamiste Mustapha Ramid, a posé un lapin à son homologue espagnol, Alberto Ruíz-Gallardón. Il l’a fait, probablement, avec un objectif : ne pas dialoguer sur la question de la kafala à laquelle aspirent 61 familles espagnoles ».
Au début de ce mois, le ministère de la Justice et des Libertés avait émis une mise au point dans laquelle il confirmait que la question de la kafala n’était pas de la compétence du ministre de la Justice, mais du juge chargé des affaires des mineurs en vertu des dispositions de la loi n°15.01 relative à l’adoption des enfants délaissés. Et pourtant, Mustapha Ramid a publié une circulaire le 19 septembre dernier dans laquelle il ordonnait aux procureurs de ne pas accorder la kafala à des familles non-résidentes au Maroc.
Et lors de la visite officielle de Mustapha Ramid à Madrid, en juin dernier, le ministre de la Justice et des Libertés avait fait part à son homologue espagnol que la circulaire publiée ne modifie pas la loi en la matière, mais définit certains aspects y afférents, et lui a promis de régler ce dossier avant les vacances judiciaires.
En effet, 26 familles espagnoles ont obtenu, la fin du mois dernier, l’aval du tribunal de Rabat pour adopter des enfants marocains, mais elles n’ont pas jusqu’à présent reçu l’autorisation de les sortir du pays.