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Dans son allocution, Radi a indiqué que l’élaboration d’une Constitution qui répond aux critères de la séparation et de l’équilibre des pouvoirs reste insuffisante si elle n’est pas accompagnée de profondes réformes politiques concernant les institutions élues qui sont censées être crédibles, légitimes et représentatives de la volonté populaire.
Il a, par ailleurs, souligné que l’USFP a organisé des journées d’étude concernant les réformes politiques, économiques, sociales ainsi que l’examen de l’arsenal juridique électoral et la loi sur les partis afin d’élaborer une vision globale qui propulserait le Maroc au niveau international et universel atteint par l’humanité et pour que notre pays adhère au club des Etats démocratiques.
Abdeouahed Radi qui était accompagné par des membres du Bureau politique a exposé ensuite devant les avocats ittihadis les points essentiels du mémorandum du parti sur les réformes constitutionnelles, présenté à la Commission pour la révision de la Constitution. Le Premier secrétaire de l’USFP a, par la suite, présenté les différents détails des propositions des socialistes concernant l’institution Royale, les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire et leur équilibre. Il a insisté sur l’importance de l’indépendance de la Justice et son intégrité. Il a explicité également la proposition du parti au sujet du Conseil supérieur de la magistrature, ses prérogatives, sa constitution, ses membres, leur nombre et les conditions, les moyens et les mécanismes de son exercice afin de garantir une indépendance de la Justice.
Plusieurs autres interventions s’ensuivirent lors de cette rencontre qui rentre dans le cadre du dialogue interne entamé avec les différents secteurs du parti au sujet des réformes. Ainsi Jalal Tahar, coordinateur du secteur des avocats ittihadis, a pris la parole pour expliquer que les réformes qui se préparent sont l’œuvre d’un processus de développement de la société et non la conséquence d’un quelconque événement particulier. La rencontre a été couronnée par deux exposés sur les réformes. Le premier par Maître Mohamed Karam sous le thème «Place du système judiciaire dans la réforme constitutionnelle» et le second par Maître Abdelaziz Anouidi sur «Le pouvoir de l’argent et des instructions et l’indépendance de la Justice».