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Selon des sources citées par MFI, la résolution dans sa version initiale indiquait que la Monuc retirerait immédiatement son soutien aux brigades qui se livreraient à des exactions contre les civils. La Monuc exigerait par ailleurs que l’armée prenne des sanctions à l’encontre des responsables de ces violations.
La formulation comminatoire et la prise de décision unilatérale ont fait bondir les autorités congolaises. Après discussions, l’ambassadeur de RDC à New York a obtenu que la formule soit rectifiée. Une victoire sur la forme, car dans sa dernière version, celle qui sera adoptée ce mercredi 23 décembre, le Conseil réitère que le soutien de la Monuc est conditionné au respect par l’armée congolaise des droits de l’homme.
Pour ce qui touche aux éventuelles décisions de ne plus assister des unités congolaises douteuses, la Monuc devra discuter des modalités de son retrait avec l’état-major congolais.
Pour Ileka Atoki, l’ambassadeur congolais, le diable se cache dans les détails. Il devrait donc intervenir à nouveau devant le Conseil de sécurité, ce mercredi 23 décembre, sur d’autres paragraphes de la résolution, celui par exemple qui demande au gouvernement d’adopter rapidement dans les six mois les lois sur la réforme de l’armée et de la police. Dans cette résolution, qui prolonge le mandat de la Monuc jusqu’au mois de juin prochain, aucune précision n’a été donnée sur le départ de la mission de l’ONU du Congo, ni date butoir ni calendrier.