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Les chercheurs se sont intéressés à un échantillon de 2000 personnes nées entre 1957 et 1964 en analysant leurs données rassemblées de 1992 à 2002, issues de l’étude longitudinale nationale sur les jeunes de 1979. Dans le cadre de cette étude longitudinale, les participants ont été interrogés chaque année de 1979 à 1994, puis tous les 2 ans à partir de 1994.Les Dr Quesnel-Vallée, DeHaney et Ciampi se sont surtout intéressés à leur statut professionnel occasionnel, à leur score caractéristique de dépression, et à leur niveau d’instruction. Ce score est évalué à partir d’une échelle de sept symptômes tels que la tristesse, l’insomnie et la perte d’appétit. Les résultats, jugés comme représentatifs de la population active américaine d’âge moyen, montrent que les employés à un poste temporaire, contractuel, occasionnel ou à durée déterminée ont plus de risques de développer des troubles de la santé mentale. Leur score de dépression se révèle supérieur de deux points à celui de la moyenne de tous les travailleurs. Le Dr Quesnel ajoute : “Il semble que les travailleurs temporaires, qui ne peuvent compter sur un emploi stable à long terme, sont susceptibles de voir leur santé mentale décliner, et ce, aussi longtemps qu’ils continuent à occuper des fonctions pouvant être perçues comme “jetables” ou “de deuxième classe””.