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Ces hommes ont ensuite été dénoncés à la police de ces deux pays qui poursuivent leur enquête sur leur compte. L'un d'eux a déjà été incarcéré.
"Les infiltrés" se sont connectés sur la toile en se mettant dans la peau d'une très jeune fille fictive âgée de 12 ans.
"C'était la partie la plus facile de l'enquête: il a suffi de s'inscrire, les prédateurs venaient à nous!, raconte Laurent Richard, journaliste de Capa.
Ils se sont fait passer aussi pour des amateurs d'images pédopornographiques et ont fait parler leurs interlocuteurs. Ainsi, ils ont pu rencontrer des violeurs d'enfants en "activité" depuis des années et jamais arrêtés.
Bien que la loi française rende complice tout témoin d'agissements sur mineurs, les dénonciations peuvent apparaître contraires à la charte des journalistes français qui stipule qu'un professionnel de l'information "ne confond pas son rôle avec celui d'un policier". En outre, les journalistes français ont obtenu récemment que la protection de leurs sources soit garantie par la loi, ce qu'ils réclamaient depuis longtemps. "On voudrait ruiner le métier qu'on ne s'y prendrait pas autrement", affirme le plus grand syndicat français de journalistes, le Syndicat national des journalistes. "On ne dénonce pas, on signale", rétorque le patron de Capa, Hervé Chabalier.
Plus de 750.000 pédophiles seraient en permanence connectés au web pour manipuler un mineur à des fins sexuelles, selon l'ONU. En France, plus d'un enfant sur trois a été approché par un inconnu via des "chats", selon des associations.