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Il y aurait lieu de le lui accorder. Comme il doit lui-même reconnaître qu’il ne peut prétendre faire partie de ces joueurs qui auront trimé pour pas grand-chose. Il s’était fait une existence grâce au prestigieux WAC. Il s’est fait un nom grâce à l’équipe nationale. Plus que le passage de Sion, c’est avec le richissime et éphémère Matra Racing qu’il s’est fait de la thune. Mais ce n’est pas pour autant que le pays l’a oublié. A l’instar de bien d’autres sportifs pas forcément exceptionnels, mais sachant surtout monnayer «les inestimables services rendus à la nation», il s’est vu bénéficier de moult privilèges sonnants et trébuchants. Une retraite plus que dorée et dont il aurait pu se contenter. A moins que sa grande passion pour le ballon rond et sa dette de reconnaissance envers un pays qui lui a tant donné ne constituent des arguments à même de l’empêcher de se comporter en pantouflard. Sauf que, parfois, être pantouflard pourrait bien s’avérer un moindre mal, en comparaison avec ce que Aziz est en passe de faire subir à Bouderbala et, au passage, à nous autres qui avions de bonnes raisons d’apprécier ce dernier.
L’ex-joueur a pris une position bien singulière en campant un rôle qui ne lui sied absolument pas. Celui de « militant » de la dernière heure, en s’improvisant sans crier gare en redresseur de torts et en choisissant de s’égosiller sur un site étranger ou chez quelques confrères de la place. C’est son droit le plus absolu. Comme il est du nôtre de déplorer que l’ex-grand joueur qu’il fut ait commis des incongruités indignes de tout être avec un brin de cervelle dans sa jugeote. Genre «l’ancienne équipe fédérale a tout fait pour que le Onze national soit éliminé de la course au mondial allemand». Mais pourquoi, nom de Dieu? «Rien que pour contrecarrer Zaki», l’entraîneur de l’époque. Il faut être vraiment taré pour le croire. Un détail : Bouderbala était à l’époque adjoint du même Zaki Baddou. Il n’a donc pas oublié que la qualification manquée, il s’est fait évincer avec lui. Mais il ne doit sûrement pas oublier que le Maroc et le seul pays où l’on peut prétendre devenir entraîneur ou entraîneur adjoint de l’équipe nationale avec un palmarès désespérément vide ou sans même avoir entraîné, ne serait-ce qu’une équipe minime. L’expérience du même Aziz qui s’était vu proposer la direction technique du WAC, n’a-t-elle pas foiré au bout de quelques semaines? Il avait pourtant promis monts et merveilles, mais a vite fait de claquer la porte sous prétexte que la grand Wydad ne disposait pas des conditions minimales lui permettant de s’acquitter d’une mission à l’évidence…impossible.
Et pour finir, il vient de faire du pied au président Fassi Fihri en disant de lui que c’est un bon président, mais qu’il serait mal entouré. Trop classique. « D’accord, il y a Naybet, a-t-il déclaré à nos confrères du «Journal Hebdo», mais ce n’est pas suffisant. C’est vrai qu’il faut penser à bibi!
Que Aziz laisse donc Bouderbala réfléchir au meilleur moyen de servir le football de son pays. «Al kadam addahabi»? Ce n’est pas plus qu’une affaire de business indigne de quelqu’un qui prétend vouloir changer le monde.