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Durant les cinq dernières années, Aïn Chouater aurait perdu les deux tiers de sa population, à cause de la sécheresse, de la dureté de la vie et de l’amenuisement des pâturages pour les éleveurs nomades de la région.
Deux grands axes au programme de cette première édition initiée avec un budget vraiment modeste. Les touristes dont la visite dans la région a coïncidé avec le festival ont dû apprécier ce patrimoine folklorique riche et varié. Et pour donner un coup d’animation et de distraction à cette manifestation, une course de dromadaires a été organisée.
Le deuxième axe avait trait au débat sur le développement local. Deux tables rondes ont été organisées, dans ce contexte. La première s’est articulée autour du thème de la réparation communautaire, en présence d’Omar Saidi, coordinateur du Conseil consultatif des droits de l’Homme (CCDH).
Une occasion pour prendre connaissance de la teneur de ce programme, qui bénéficie jusqu’à présent au seul centre-ville de Figuig, au moment où dans les autres provinces bénéficiaires les projets profitent à toutes les zones. Dans ce sens, plusieurs intervenants ont réclamé l’adhésion des deux localités socialement démunies d’Aïn Chouater et Bouânan, ainsi que la zone du Guir à ce programme.
L’occasion a été saisie par des habitants pour demander aussi l’ouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie. « Nous avons des frères, des neveux, des cousins et des cousines de l’autre côté (Labadela, Saoura, Bechar…) et cela fait des années que nous ne nous sommes pas vus, d’où notre appel à l’ouverture des frontières », a indiqué Hamid Chayat, président de la commune rurale d’Aïn Chouater. Et même si Alger attise la convoitise de ces Marocains de souche à travers l’octroi d’équipements, de terrains et de matériels, ils clament, haut et fort, leur identité marocaine.